Les deux nouveaux vaccins tant attendus pour protéger nos enfants de la pneumonie et la diarrhée au Burkina Faso

La première dame du Burkina Faso, Chantal Compaoré tient dans ses bras le premier enfant vacciné ce qui marque l’introduction officielle des vaccins antipneumococcique et antirotavirus. Ellle a eu lieu dans la commune rurale de Tanghin Dassouri le 31 octobre 2013. Crédit: OMS Burkina Faso/2013/Barry.

Le 31 octobre 2013 est un grand jour pour mon pays, le Burkina Faso, car nous allons enfin introduire les vaccins contre le rotavirus et le pneumocoque dans notre programme de vaccination de routine ! Grâce à ces nouveaux vaccins, ce sont des milliers de vies d’enfants que nous allons sauver.

En tant que pédiatre, il ne se passe pas une journée sans que je ne vois des enfants qui souffrent de maladies évitables par la vaccination, et plus particulièrement souffrant de pneumonie ou de diarrhée. A l’heure actuelle, ce sont des milliers d’enfants de moins de cinq ans qui décèdent chaque année des principales causes de diarrhée et de pneumonie au Burkina Faso, ainsi que dans une majorité de pays en Afrique Sub-saharienne. En 2010 au Burkina Faso, 21 764 décès d’enfants ont été causés par la pneumonie et 14 648 par la diarrhée. Aujourd’hui nous le savons, la prévention par la vaccination reste le moyen le plus efficace pour se prémunir contre ces maladies.

En tant que Président de la Société Burkinabè de Pédiatrie (SO.B.PED), je voudrais féliciter mon Gouvernement pour cette avancée majeure qui va permettre de combattre ces deux maladies, les plus meurtrières chez les enfants de moins de cinq ans. Elles sont un véritable fléau dans notre pays. En introduisant simultanément les vaccins contre le rotavirus et le pneumocoque, le Burkina Faso fait un pas en avant dans la promotion de l'approche du Plan mondial d'action intégré pour la prévention et la lutte contre la pneumonie et la diarrhée (GAPPD), qui plaide en faveur de l'introduction de ces deux vaccins dans le cadre d'une approche mondiale et d’une stratégie intégrée de lutte contre ces deux maladies.

Je me réjouis pour mon pays qui va enfin introduire ces vaccins tant attendus. Le Burkina Faso vient s’ajouter à de nombreux pays de la sous-région qui ont déjà introduit ces deux vaccins grâce au soutien de GAVI Alliance. Au niveau mondial, 16 des 48 pays qui ont introduit les vaccins antirotavirus dans leurs programmes nationaux de vaccination, et 33 des 72 pays qui ont introduit des vaccins antipneumococciques dans leurs programmes nationaux de vaccination, l’ont fait avec le soutien de GAVI Alliance. Dix-huit autres pays - 17 en Afrique - ont été approuvés par GAVI pour le soutien aux vaccins contre le rotavirus et 18 autres pays - 9 en Afrique - ont été approuvés par GAVI pour le soutien du vaccin contre le pneumocoque. Nous espérons sincèrement que les donateurs vont continuer à appuyer GAVI Alliance pour que nous puissions continuer à bénéficier d’un soutien pour l’introduction des nouveaux vaccins dans notre pays et ainsi réduire les décès causés par des maladies évitables par la vaccination.

Cette nouvelle victoire pour la survie de nos enfants, la Société Burkinabè de Pédiatrie (SO.B.PED) l’attendait depuis de nombreuses années. La SO.B.PED qui souffle sa 24ème bougie cette année, est l’une des plus anciennes Sociétés d’études du Burkina Faso. Créée en 1989 par une dizaine de pédiatres, elle compte aujourd’hui plus de 70 membres actifs disséminés dans les 45 provinces du pays. Un des premiers objectifs inscrits dans les statuts de notre Société, est de participer à l’élaboration des programmes et projets nationaux et régionaux de politique sanitaire en faveur de l’Enfant et de sa Mère.

C’est dans ce cadre que nous avons orienté nos efforts de plaidoyer vers l’introduction des nouveaux vaccins contre les maladies les plus meurtrières de la petite enfance : c’était le cas de l’introduction du vaccin anti-haemophilus influenzae b dans le programme de vaccination de routine en 2006. La SO.B.PED a saisi l’occasion de nombreuses rencontres pour multiplier les plaidoyers en direction des Décideurs et des Partenaires : c’était notamment le cas lors de la Journée Mondiale contre la Pneumonie en décembre 2010, ou encore lors du Congrès Panafricain de Pédiatrie de l’UNAPSA en décembre 2011 à Ouagadougou. Aujourd’hui, nos efforts de plaidoyer de ces dernières années sont enfin récompensés !  

Nous devons remercier non seulement nos autorités mais également nos nombreux partenaires, pays bailleurs de fonds et donateurs, et plus particulièrement GAVI Alliance et son appui financier, sans qui rien de cela n’aurait été possible. J’en profite d’ailleurs pour remercier nos collègues de PATH et IVAC/Johns Hopkins University pour leur accompagnement et leur soutien dans nos efforts de plaidoyer.

A partir du 31 octobre 2013, jour J de lancement de ces nouveaux vaccins sous le haut parrainage de la Première Dame du Burkina Faso, nos enfants seront enfin protégés contre les deux plus grandes causes de mortalité des moins de 5 ans: la pneumonie et la diarrhée. Maintenant, à nous d’assurer que l’introduction de ces deux vaccins et leur mise en œuvre soient optimales, réussies et pérennes.

La première dame du Burkina Faso, Chantal Compaoré tient dans ses bras le premier enfant vacciné ce qui marque l’introduction officielle des vaccins antipneumococcique et antirotavirus. Ellle a eu lieu dans la commune rurale de Tanghin Dassouri le 31 octobre 2013. Crédit: OMS Burkina Faso/2013/Barry.

Le 31 octobre 2013 est un grand jour pour mon pays, le Burkina Faso, car nous allons enfin introduire les vaccins contre le rotavirus et le pneumocoque dans notre programme de vaccination de routine ! Grâce à ces nouveaux vaccins, ce sont des milliers de vies d’enfants que nous allons sauver.

En tant que pédiatre, il ne se passe pas une journée sans que je ne vois des enfants qui souffrent de maladies évitables par la vaccination, et plus particulièrement souffrant de pneumonie ou de diarrhée. A l’heure actuelle, ce sont des milliers d’enfants de moins de cinq ans qui décèdent chaque année des principales causes de diarrhée et de pneumonie au Burkina Faso, ainsi que dans une majorité de pays en Afrique Sub-saharienne. En 2010 au Burkina Faso, 21 764 décès d’enfants ont été causés par la pneumonie et 14 648 par la diarrhée. Aujourd’hui nous le savons, la prévention par la vaccination reste le moyen le plus efficace pour se prémunir contre ces maladies.

En tant que Président de la Société Burkinabè de Pédiatrie (SO.B.PED), je voudrais féliciter mon Gouvernement pour cette avancée majeure qui va permettre de combattre ces deux maladies, les plus meurtrières chez les enfants de moins de cinq ans. Elles sont un véritable fléau dans notre pays. En introduisant simultanément les vaccins contre le rotavirus et le pneumocoque, le Burkina Faso fait un pas en avant dans la promotion de l'approche du Plan mondial d'action intégré pour la prévention et la lutte contre la pneumonie et la diarrhée (GAPPD), qui plaide en faveur de l'introduction de ces deux vaccins dans le cadre d'une approche mondiale et d’une stratégie intégrée de lutte contre ces deux maladies.

Je me réjouis pour mon pays qui va enfin introduire ces vaccins tant attendus. Le Burkina Faso vient s’ajouter à de nombreux pays de la sous-région qui ont déjà introduit ces deux vaccins grâce au soutien de GAVI Alliance. Au niveau mondial, 16 des 48 pays qui ont introduit les vaccins antirotavirus dans leurs programmes nationaux de vaccination, et 33 des 72 pays qui ont introduit des vaccins antipneumococciques dans leurs programmes nationaux de vaccination, l’ont fait avec le soutien de GAVI Alliance. Dix-huit autres pays - 17 en Afrique - ont été approuvés par GAVI pour le soutien aux vaccins contre le rotavirus et 18 autres pays - 9 en Afrique - ont été approuvés par GAVI pour le soutien du vaccin contre le pneumocoque. Nous espérons sincèrement que les donateurs vont continuer à appuyer GAVI Alliance pour que nous puissions continuer à bénéficier d’un soutien pour l’introduction des nouveaux vaccins dans notre pays et ainsi réduire les décès causés par des maladies évitables par la vaccination.

Cette nouvelle victoire pour la survie de nos enfants, la Société Burkinabè de Pédiatrie (SO.B.PED) l’attendait depuis de nombreuses années. La SO.B.PED qui souffle sa 24ème bougie cette année, est l’une des plus anciennes Sociétés d’études du Burkina Faso. Créée en 1989 par une dizaine de pédiatres, elle compte aujourd’hui plus de 70 membres actifs disséminés dans les 45 provinces du pays. Un des premiers objectifs inscrits dans les statuts de notre Société, est de participer à l’élaboration des programmes et projets nationaux et régionaux de politique sanitaire en faveur de l’Enfant et de sa Mère.

C’est dans ce cadre que nous avons orienté nos efforts de plaidoyer vers l’introduction des nouveaux vaccins contre les maladies les plus meurtrières de la petite enfance : c’était le cas de l’introduction du vaccin anti-haemophilus influenzae b dans le programme de vaccination de routine en 2006. La SO.B.PED a saisi l’occasion de nombreuses rencontres pour multiplier les plaidoyers en direction des Décideurs et des Partenaires : c’était notamment le cas lors de la Journée Mondiale contre la Pneumonie en décembre 2010, ou encore lors du Congrès Panafricain de Pédiatrie de l’UNAPSA en décembre 2011 à Ouagadougou. Aujourd’hui, nos efforts de plaidoyer de ces dernières années sont enfin récompensés !  

Nous devons remercier non seulement nos autorités mais également nos nombreux partenaires, pays bailleurs de fonds et donateurs, et plus particulièrement GAVI Alliance et son appui financier, sans qui rien de cela n’aurait été possible. J’en profite d’ailleurs pour remercier nos collègues de PATH et IVAC/Johns Hopkins University pour leur accompagnement et leur soutien dans nos efforts de plaidoyer.

A partir du 31 octobre 2013, jour J de lancement de ces nouveaux vaccins sous le haut parrainage de la Première Dame du Burkina Faso, nos enfants seront enfin protégés contre les deux plus grandes causes de mortalité des moins de 5 ans: la pneumonie et la diarrhée. Maintenant, à nous d’assurer que l’introduction de ces deux vaccins et leur mise en œuvre soient optimales, réussies et pérennes.