Les résultats d’une étude publiée dans un Supplément de l’Initiative anti-Hib apportent de nouvelles preuves sur l’impact du vaccin

02-GAVI-11-Ed Harris-Madagascar

Clarette Raharimanjaka montre dans la maternité de Befeletanana à Antananarivo, Madagascar, une fiole de pentavalent “Easy Five” un vaccin soutenu par GAVI.

25 juillet 2013 – Les résultats de travaux menés pendant huit ans par 115 chercheurs dans sept pays différents apportent de nouvelles preuves sur l’impact de la vaccination contre les infections à Haemophilus influenzae de type b (Hib) sur la réduction de la charge de morbidité. Comprenant 13 articles, ces résultats de recherches ont été publiés comme Supplément de l’Initiative anti-Hib d’un numéro spécial parrainé par GAVI du Journal of Pediatrics.

Pays d'Asie et d'Europe de l'Est

Alors que la quasi –totalité des pays soutenus par GAVI utilisent aujourd’hui le vaccin anti-Hib, qui est inclus dans le vaccin pentavalent 5-en-1, ce supplément offre des réponses aux questions stratégiques auxquelles il est possible de mieux répondre après un usage systématique des vaccins sur le long-terme. Ce supplément offre également aux pays l’assurance que les vaccins anti-Hib ont démontré un effet réel, notamment dans les pays d’Asie et d’Europe de l’Est qui ne disposaient pas de données et où les études précédentes n’avaient pas été clairement interprétées.

Mongolie, Mozambique

En Mongolie, par exemple, l’un des premiers pays asiatiques à avoir introduit le vaccin anti-Hib, l’incidence de la méningite à Hib a chuté, passant de 28 cas pour 100 000 enfants en 2005 à seulement 2 cas pour 100 000 enfants en 2010. Cela a contribué à une réduction de l’incidence de la méningite à l’échelon mondial, et ce malgré une augmentation de l’incidence des autres types de méningite. Au Mozambique, un impact similaire a été démontré, en dépit d’une forte prévalence du VIH.

Rapport coût-efficacité du vaccin pentavalent

Le supplément contient par ailleurs une étude cosignée par le Dr Hope Johnson, aujourd’hui Responsable de la Planification, résultats et impact, au sein de GAVI Alliance après avoir travaillé à l’Ecole de Santé Publique Johns Hopkins Bloomberg, qui met en évidence le rapport coût-efficacité du vaccin pentavalent dans différents scénarios au niveau national. Cette étude démontre également que ce vaccin a un excellent rapport coût-efficacité, notamment dans des pays où la charge de morbidité est élevée et l’accès aux soins très limité.

Quasiment éradiquée

Avant l’usage généralisé des vaccins, le Hib était la cause la plus fréquente de méningite bactérienne et une cause majeure de pneumonie sévère chez les enfants de moins de cinq ans dans le monde. En grande partie grâce à la vaccination, la maladie est quasiment éradiquée aujourd’hui dans de nombreux pays a revenu élevé et son incidence s’est fortement réduite dans les pays à faible revenu. Toutefois, si les vaccins conjugués anti-Hib sont largement utilisés dans les pays à revenu élevé depuis les années 1990, leur déploiement a été beaucoup plus lent dans les pays en développement en raison de nombreux obstacles. Ceci est dû notamment à un manque de données locales sur la charge de morbidité et à une méconnaissance de l’impact potentiel de la vaccination.

Les résultats d’une étude publiée dans un Supplément de l’Initiative anti-Hib apportent de nouvelles preuves sur l’impact du vaccin

02-GAVI-11-Ed Harris-Madagascar

Clarette Raharimanjaka montre dans la maternité de Befeletanana à Antananarivo, Madagascar, une fiole de pentavalent “Easy Five” un vaccin soutenu par GAVI.

25 juillet 2013 – Les résultats de travaux menés pendant huit ans par 115 chercheurs dans sept pays différents apportent de nouvelles preuves sur l’impact de la vaccination contre les infections à Haemophilus influenzae de type b (Hib) sur la réduction de la charge de morbidité. Comprenant 13 articles, ces résultats de recherches ont été publiés comme Supplément de l’Initiative anti-Hib d’un numéro spécial parrainé par GAVI du Journal of Pediatrics.

Pays d'Asie et d'Europe de l'Est

Alors que la quasi –totalité des pays soutenus par GAVI utilisent aujourd’hui le vaccin anti-Hib, qui est inclus dans le vaccin pentavalent 5-en-1, ce supplément offre des réponses aux questions stratégiques auxquelles il est possible de mieux répondre après un usage systématique des vaccins sur le long-terme. Ce supplément offre également aux pays l’assurance que les vaccins anti-Hib ont démontré un effet réel, notamment dans les pays d’Asie et d’Europe de l’Est qui ne disposaient pas de données et où les études précédentes n’avaient pas été clairement interprétées.

Mongolie, Mozambique

En Mongolie, par exemple, l’un des premiers pays asiatiques à avoir introduit le vaccin anti-Hib, l’incidence de la méningite à Hib a chuté, passant de 28 cas pour 100 000 enfants en 2005 à seulement 2 cas pour 100 000 enfants en 2010. Cela a contribué à une réduction de l’incidence de la méningite à l’échelon mondial, et ce malgré une augmentation de l’incidence des autres types de méningite. Au Mozambique, un impact similaire a été démontré, en dépit d’une forte prévalence du VIH.

Rapport coût-efficacité du vaccin pentavalent

Le supplément contient par ailleurs une étude cosignée par le Dr Hope Johnson, aujourd’hui Responsable de la Planification, résultats et impact, au sein de GAVI Alliance après avoir travaillé à l’Ecole de Santé Publique Johns Hopkins Bloomberg, qui met en évidence le rapport coût-efficacité du vaccin pentavalent dans différents scénarios au niveau national. Cette étude démontre également que ce vaccin a un excellent rapport coût-efficacité, notamment dans des pays où la charge de morbidité est élevée et l’accès aux soins très limité.

Quasiment éradiquée

Avant l’usage généralisé des vaccins, le Hib était la cause la plus fréquente de méningite bactérienne et une cause majeure de pneumonie sévère chez les enfants de moins de cinq ans dans le monde. En grande partie grâce à la vaccination, la maladie est quasiment éradiquée aujourd’hui dans de nombreux pays a revenu élevé et son incidence s’est fortement réduite dans les pays à faible revenu. Toutefois, si les vaccins conjugués anti-Hib sont largement utilisés dans les pays à revenu élevé depuis les années 1990, leur déploiement a été beaucoup plus lent dans les pays en développement en raison de nombreux obstacles. Ceci est dû notamment à un manque de données locales sur la charge de morbidité et à une méconnaissance de l’impact potentiel de la vaccination.

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