Communication officielle GAVI 

Genève, 19 janvier 2012 – Faisant suite à des investigations distinctes dans des affaires d’utilisation non conforme des fonds GAVI au Cameroun et au Niger, les Ministères camerounais et nigériens de la Santé ont apporté leur pleine coopération aux autorités et confirmé leur engagement à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris la restitution des fonds.

Les rapports d’investigation sont actuellement entre les mains des Ministères respectifs, afin de confirmer les conclusions et travailler avec GAVI pour coopérer sur les suites à donner à ces affaires.

Les investigations ont débuté l’année dernière suite aux doutes émis par le système de surveillance de GAVI quant à l’utilisation non conforme des fonds alloués entre 2007 et 2010. Les résultats de ces investigations révèlent que 4,2 millions US$ alloués par GAVI au titre du Renforcement des Systèmes de Santé (RSS) ont été utilisés de façon non conforme au Cameroun, et environ 2,5 millions US$ alloués au titre du Soutien aux Services de Vaccination (SSV) ont été utilisés de façon non conforme au Niger.

Parmi ces montants, environ 1,8 million US$ au Cameroun et 1,5 million US$ au Niger sont sous enquête pour vol présumé. Le reste des fonds utilisés de façon non conforme est aussi préoccupant, ces fonds ayant été dépensés sans justifications suffisantes, ou utilisés pour soutenir des activités dédiées au secteur de la santé, mais qui ne s’inscrivent pas dans le cadre des accords établis par GAVI.

GAVI avait annoncé en 2011 les investigations au Cameroun et au Niger et, dans le même temps, suspendu le financement des programmes de soutien financier concernés. Le reste du soutien aux programmes de vaccination infantile dans ces deux pays s’est poursuivi sans interruption.

GAVI et ses donateurs n’admettent aucune tolérance à l’égard d’une quelconque utilisation non conforme des fonds alloués. Le Secrétariat de GAVI prend très au sérieux les résultats de ces investigations et poursuivra vigoureusement le remboursement des fonds concernés.

Etablies comme pratiques courantes, GAVI emploie plusieurs mesures de contrôle applicables à l’ensemble de ses programmes de financement en espèces. Celles-ci ont été renforcées en 2009 et de nouvelles mesures ordonnées en 2011 viendront encore renforcer le dispositif de contrôle.

En outre, afin de réduire au maximum le risque d’utilisation non conforme, tous les pays bénéficiaires des programmes de financement en espèces de GAVI sont soumis chaque année à un audit externe indépendant. L’auditeur interne de GAVI effectue des vérifications de manière indépendante sur la fiabilité du dispositif de contrôle.

Ces mesures visent à limiter les risques de malversations financières et ont permis d’améliorer la riposte de GAVI lorsque les contrôles se sont avérés insuffisants ou ont éveillé des soupçons quant à une utilisation non conforme des fonds.

Depuis son lancement en 2000, GAVI a relevé deux cas avérés d’utilisation non conforme de fonds alloués (en Ouganda et au Mali). Ces deux affaires ont été résolues et les fonds remboursés.

Communication officielle GAVI 

Genève, 19 janvier 2012 – Faisant suite à des investigations distinctes dans des affaires d’utilisation non conforme des fonds GAVI au Cameroun et au Niger, les Ministères camerounais et nigériens de la Santé ont apporté leur pleine coopération aux autorités et confirmé leur engagement à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris la restitution des fonds.

Les rapports d’investigation sont actuellement entre les mains des Ministères respectifs, afin de confirmer les conclusions et travailler avec GAVI pour coopérer sur les suites à donner à ces affaires.

Les investigations ont débuté l’année dernière suite aux doutes émis par le système de surveillance de GAVI quant à l’utilisation non conforme des fonds alloués entre 2007 et 2010. Les résultats de ces investigations révèlent que 4,2 millions US$ alloués par GAVI au titre du Renforcement des Systèmes de Santé (RSS) ont été utilisés de façon non conforme au Cameroun, et environ 2,5 millions US$ alloués au titre du Soutien aux Services de Vaccination (SSV) ont été utilisés de façon non conforme au Niger.

Parmi ces montants, environ 1,8 million US$ au Cameroun et 1,5 million US$ au Niger sont sous enquête pour vol présumé. Le reste des fonds utilisés de façon non conforme est aussi préoccupant, ces fonds ayant été dépensés sans justifications suffisantes, ou utilisés pour soutenir des activités dédiées au secteur de la santé, mais qui ne s’inscrivent pas dans le cadre des accords établis par GAVI.

GAVI avait annoncé en 2011 les investigations au Cameroun et au Niger et, dans le même temps, suspendu le financement des programmes de soutien financier concernés. Le reste du soutien aux programmes de vaccination infantile dans ces deux pays s’est poursuivi sans interruption.

GAVI et ses donateurs n’admettent aucune tolérance à l’égard d’une quelconque utilisation non conforme des fonds alloués. Le Secrétariat de GAVI prend très au sérieux les résultats de ces investigations et poursuivra vigoureusement le remboursement des fonds concernés.

Etablies comme pratiques courantes, GAVI emploie plusieurs mesures de contrôle applicables à l’ensemble de ses programmes de financement en espèces. Celles-ci ont été renforcées en 2009 et de nouvelles mesures ordonnées en 2011 viendront encore renforcer le dispositif de contrôle.

En outre, afin de réduire au maximum le risque d’utilisation non conforme, tous les pays bénéficiaires des programmes de financement en espèces de GAVI sont soumis chaque année à un audit externe indépendant. L’auditeur interne de GAVI effectue des vérifications de manière indépendante sur la fiabilité du dispositif de contrôle.

Ces mesures visent à limiter les risques de malversations financières et ont permis d’améliorer la riposte de GAVI lorsque les contrôles se sont avérés insuffisants ou ont éveillé des soupçons quant à une utilisation non conforme des fonds.

Depuis son lancement en 2000, GAVI a relevé deux cas avérés d’utilisation non conforme de fonds alloués (en Ouganda et au Mali). Ces deux affaires ont été résolues et les fonds remboursés.

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