3,7 milliards US$ sont nécessaires pour vacciner 240 millions d’enfants

Kigali, 1er décembre 2010 – Plus de 240 millions d’enfants supplémentaires seront vaccinés ces cinq prochaines années, ce qui permettra de sauver quatre millions de vies, à condition que GAVI Alliance reçoive les fonds nécessaires pour accélérer l’utilisation de vaccins nouveaux et sous-utilisés dans le monde en développement.

GAVI Alliance a manifesté un énorme soutien envers nos programmes de santé maternelle et infantile, et les succès remportés au Rwanda montrent parfaitement ce que l’on peut atteindre. 

Dr Richard Sezibera, ministre de la Santé au Rwanda

En disposant de l’intégralité des fonds, GAVI sera en mesure d’administrer le vaccin antipneumocoque à 90 millions d’enfants et le vaccin antirotavirus à 53 millions d’entre eux. Ces deux vaccins contribuent à protéger de la pneumonie et de la diarrhée, les deux maladies les plus meurtrières chez les enfants.

Réuni à Kigali, le Conseil d’administration de GAVI Alliance a aujourd’hui approuvé un plan de développement quinquennal de 2011 à 2015, dont les objectifs, ambitieux mais réalisables, devraient coûter 6,8 milliards US$.

Cependant, bien que certains donateurs se soient engagés avant la conférence de juin 2011 sur les promesses de dons et que le montant de 3,1 milliards US$ soit déjà garanti, GAVI doit trouver 3,7 milliards US$ supplémentaires pour sauver quatre millions de vies en plus.

Des représentants de la Norvège et de la Suède ont annoncé de nouveaux engagements à hauteur de 55 millions de dollars. Le Royaume-Uni a proposé d’accueillir la conférence sur les promesses de dons à Londres en juin prochain. La France ainsi que la Fondation Bill & Melinda Gates ont proposé de collaborer avec le Royaume-Uni afin de mobiliser un soutien pour cette conférence.  

En guise de conclusion lors de sa dernière réunion au Conseil d’administration de GAVI en qualité de présidente, Mary Robinson a déclaré: «GAVI propose aux donateurs une offre au rappport coût/efficacité imbattable et une occasion d’investir pour sauver la vie de millions d’enfants – des enfants qui grandiront sans être malades, qui iront à l’école et qui deviendront des adultes productifs et en bonne santé.»

Dagfinn Høybråten, le président élu par GAVI, succédera à l’ancienne présidente irlandaise et Haut-Commissaire aux droits de l’homme à la fin de l’année.

«Depuis 10 ans, GAVI reçoit un réel soutien de nombreux donateurs, qui reconnaissent que notre partenariat public-privé est innovant et axé sur les résultats et que la vaccination constitue une intervention très transparente pouvant être facilement mesurée», a déclaré M. Høybråten, député norvégien et ancien ministre de la Santé.

«En tant que l’heureux père de quatre enfants et grand-père de deux enfants, je suis déterminé à faire en sorte que les enfants des pays les plus pauvres du monde bénéficient des mêmes vaccins de base que ma propre famille», a-t-il déclaré. «Ces enfants ont le droit à la santé et je continuerai à lutter tant qu’ils ne bénéficieront pas du pouvoir de la vaccination.»

Au cours de la première décennie, le soutien de GAVI Alliance a permis la vaccination de près de 288 millions d’enfants dans les pays les plus pauvres de la planète, prévenant ainsi plus de cinq millions de décès futurs, selon l’Organisation mondiale de la Santé.

Cette réunion nous donne de l’élan alors que nous mettons en œuvre  notre nouvelle stratégie et collectons des fonds destinés à sauver quatre millions de vies supplémentaires. 

Helen Evans, PDG par intérim de GAVI

Avec l’intégralité des fonds, le soutien de GAVI en faveur des vaccins permettra d’éviter 3,9 millions de décès futurs supplémentaires en cinq ans à peine, ce qui représente une contribution importante aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier l’OMD 4, qui vise à réduire des deux tiers la mortalité infantile des moins de cinq ans d’ici 2015.

Le travail de GAVI en faveur de la vaccination s’appuie aussi bien sur l’Initiative de Muskoka que sur la Stratégie mondiale pour la santé des femmes et des enfants lancée par le Secrétaire général de l’ONU.

Une évaluation du travail de GAVI, effectuée en septembre par des consultants indépendants et externes, confirme tant la valeur que le modèle de fonctionnement de l’Alliance, et révèle que celle-ci a non seulement accéléré l’introduction des vaccins mais aussi attiré des fonds additionnels affectés à la vaccination.

«La réunion de notre Conseil au Rwanda nous a permis de constater sur place les progrès impressionnants que ce pays a accomplis en matière de vaccination et de santé et de célébrer la contribution que GAVI a apportée», a déclaré Helen Evans, PDG par intérim de GAVI. «Cette réunion nous donne de l’élan alors que nous mettons en œuvre  notre nouvelle stratégie et collectons des fonds destinés à sauver quatre millions de vies supplémentaires.»

Du fait de la concurrence entre un nombre croissant de fabricants depuis la création de GAVI en 2000, le prix du vaccin anti-hépatite B a baissé de 64 %, passant de 0,59 à 0,20 US$ la dose, par exemple.

«La deuxième évaluation de GAVI a mis en évidence des domaines dans lesquels nous pouvons encore améliorer notre fonctionnement, et notre stratégie quinquennale en tient compte», a déclaré Mme Evans, en faisant référence aux efforts redoublés de GAVI pour faire encore baisser le prix des vaccins et accroître la viabilité financière de ses programmes grâce au cofinancement des pays bénéficiaires.

«GAVI Alliance a manifesté un énorme soutien envers nos programmes de santé maternelle et infantile, et les succès remportés au Rwanda montrent parfaitement ce que l’on peut atteindre», a affirmé le Dr Richard Sezibera, ministre de la Santé au Rwanda, qui représente les pays en développement au Conseil de GAVI.

Au Rwanda, le taux de mortalité des moins de cinq ans a chuté, passant de 152 décès en 2005 à 103 décès d’enfants pour 1 000 naissances vivantes en 2008, ce qui est dû à un ensemble d’interventions dont fait partie la vaccination. La vaccination systématique des jeunes enfants au Rwanda inclut la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, le Hib, l’hépatite B, la poliomyélite, la rougeole et les infections à pneumocoque. Ce pays espère introduire le vaccin antirotavirus en 2012 et le vaccin anti-PVH l’année prochaine.

Avec l’intégralité des fonds, GAVI compte également accélérer l’introduction de la vaccination systématique contre la méningite et soutenir des campagnes de lutte contre la fièvre jaune et la méningite.

La stratégie quinquennale de GAVI  jusqu’en 2015 prévoit également des activités visant à inclure des vaccins nouveaux et sous-utilisés contre la méningite A, l’encéphalite japonaise, la rubéole, la typhoïde et le PVH.

En plus d’être l’une des interventions les plus rentables dans le domaine du développement, la vaccination permet un gain de temps et des économies considérables pour les familles, qui devraient autrement être consacrés aux traitements médicaux et aux soins d’enfants malades.

3,7 milliards US$ sont nécessaires pour vacciner 240 millions d’enfants

Kigali, 1er décembre 2010 – Plus de 240 millions d’enfants supplémentaires seront vaccinés ces cinq prochaines années, ce qui permettra de sauver quatre millions de vies, à condition que GAVI Alliance reçoive les fonds nécessaires pour accélérer l’utilisation de vaccins nouveaux et sous-utilisés dans le monde en développement.

GAVI Alliance a manifesté un énorme soutien envers nos programmes de santé maternelle et infantile, et les succès remportés au Rwanda montrent parfaitement ce que l’on peut atteindre. 

Dr Richard Sezibera, ministre de la Santé au Rwanda

En disposant de l’intégralité des fonds, GAVI sera en mesure d’administrer le vaccin antipneumocoque à 90 millions d’enfants et le vaccin antirotavirus à 53 millions d’entre eux. Ces deux vaccins contribuent à protéger de la pneumonie et de la diarrhée, les deux maladies les plus meurtrières chez les enfants.

Réuni à Kigali, le Conseil d’administration de GAVI Alliance a aujourd’hui approuvé un plan de développement quinquennal de 2011 à 2015, dont les objectifs, ambitieux mais réalisables, devraient coûter 6,8 milliards US$.

Cependant, bien que certains donateurs se soient engagés avant la conférence de juin 2011 sur les promesses de dons et que le montant de 3,1 milliards US$ soit déjà garanti, GAVI doit trouver 3,7 milliards US$ supplémentaires pour sauver quatre millions de vies en plus.

Des représentants de la Norvège et de la Suède ont annoncé de nouveaux engagements à hauteur de 55 millions de dollars. Le Royaume-Uni a proposé d’accueillir la conférence sur les promesses de dons à Londres en juin prochain. La France ainsi que la Fondation Bill & Melinda Gates ont proposé de collaborer avec le Royaume-Uni afin de mobiliser un soutien pour cette conférence.  

En guise de conclusion lors de sa dernière réunion au Conseil d’administration de GAVI en qualité de présidente, Mary Robinson a déclaré: «GAVI propose aux donateurs une offre au rappport coût/efficacité imbattable et une occasion d’investir pour sauver la vie de millions d’enfants – des enfants qui grandiront sans être malades, qui iront à l’école et qui deviendront des adultes productifs et en bonne santé.»

Dagfinn Høybråten, le président élu par GAVI, succédera à l’ancienne présidente irlandaise et Haut-Commissaire aux droits de l’homme à la fin de l’année.

«Depuis 10 ans, GAVI reçoit un réel soutien de nombreux donateurs, qui reconnaissent que notre partenariat public-privé est innovant et axé sur les résultats et que la vaccination constitue une intervention très transparente pouvant être facilement mesurée», a déclaré M. Høybråten, député norvégien et ancien ministre de la Santé.

«En tant que l’heureux père de quatre enfants et grand-père de deux enfants, je suis déterminé à faire en sorte que les enfants des pays les plus pauvres du monde bénéficient des mêmes vaccins de base que ma propre famille», a-t-il déclaré. «Ces enfants ont le droit à la santé et je continuerai à lutter tant qu’ils ne bénéficieront pas du pouvoir de la vaccination.»

Au cours de la première décennie, le soutien de GAVI Alliance a permis la vaccination de près de 288 millions d’enfants dans les pays les plus pauvres de la planète, prévenant ainsi plus de cinq millions de décès futurs, selon l’Organisation mondiale de la Santé.

Cette réunion nous donne de l’élan alors que nous mettons en œuvre  notre nouvelle stratégie et collectons des fonds destinés à sauver quatre millions de vies supplémentaires. 

Helen Evans, PDG par intérim de GAVI

Avec l’intégralité des fonds, le soutien de GAVI en faveur des vaccins permettra d’éviter 3,9 millions de décès futurs supplémentaires en cinq ans à peine, ce qui représente une contribution importante aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier l’OMD 4, qui vise à réduire des deux tiers la mortalité infantile des moins de cinq ans d’ici 2015.

Le travail de GAVI en faveur de la vaccination s’appuie aussi bien sur l’Initiative de Muskoka que sur la Stratégie mondiale pour la santé des femmes et des enfants lancée par le Secrétaire général de l’ONU.

Une évaluation du travail de GAVI, effectuée en septembre par des consultants indépendants et externes, confirme tant la valeur que le modèle de fonctionnement de l’Alliance, et révèle que celle-ci a non seulement accéléré l’introduction des vaccins mais aussi attiré des fonds additionnels affectés à la vaccination.

«La réunion de notre Conseil au Rwanda nous a permis de constater sur place les progrès impressionnants que ce pays a accomplis en matière de vaccination et de santé et de célébrer la contribution que GAVI a apportée», a déclaré Helen Evans, PDG par intérim de GAVI. «Cette réunion nous donne de l’élan alors que nous mettons en œuvre  notre nouvelle stratégie et collectons des fonds destinés à sauver quatre millions de vies supplémentaires.»

Du fait de la concurrence entre un nombre croissant de fabricants depuis la création de GAVI en 2000, le prix du vaccin anti-hépatite B a baissé de 64 %, passant de 0,59 à 0,20 US$ la dose, par exemple.

«La deuxième évaluation de GAVI a mis en évidence des domaines dans lesquels nous pouvons encore améliorer notre fonctionnement, et notre stratégie quinquennale en tient compte», a déclaré Mme Evans, en faisant référence aux efforts redoublés de GAVI pour faire encore baisser le prix des vaccins et accroître la viabilité financière de ses programmes grâce au cofinancement des pays bénéficiaires.

«GAVI Alliance a manifesté un énorme soutien envers nos programmes de santé maternelle et infantile, et les succès remportés au Rwanda montrent parfaitement ce que l’on peut atteindre», a affirmé le Dr Richard Sezibera, ministre de la Santé au Rwanda, qui représente les pays en développement au Conseil de GAVI.

Au Rwanda, le taux de mortalité des moins de cinq ans a chuté, passant de 152 décès en 2005 à 103 décès d’enfants pour 1 000 naissances vivantes en 2008, ce qui est dû à un ensemble d’interventions dont fait partie la vaccination. La vaccination systématique des jeunes enfants au Rwanda inclut la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, le Hib, l’hépatite B, la poliomyélite, la rougeole et les infections à pneumocoque. Ce pays espère introduire le vaccin antirotavirus en 2012 et le vaccin anti-PVH l’année prochaine.

Avec l’intégralité des fonds, GAVI compte également accélérer l’introduction de la vaccination systématique contre la méningite et soutenir des campagnes de lutte contre la fièvre jaune et la méningite.

La stratégie quinquennale de GAVI  jusqu’en 2015 prévoit également des activités visant à inclure des vaccins nouveaux et sous-utilisés contre la méningite A, l’encéphalite japonaise, la rubéole, la typhoïde et le PVH.

En plus d’être l’une des interventions les plus rentables dans le domaine du développement, la vaccination permet un gain de temps et des économies considérables pour les familles, qui devraient autrement être consacrés aux traitements médicaux et aux soins d’enfants malades.

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