• Les pays peuvent désormais soumettre leurs plans d'introduction de vaccination de rappel contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (rappels DTC) et du vaccin hexavalent six-en-un.

  • Gavi et ses partenaires travaillent également à l'élargissement de leur offre de soutien pour 2024, qui comporte notamment la vaccination contre l'hépatite B à la naissance et les vaccins contre la rage.

  • Déclaration de Thabani Maphosa, directeur de Gavi chargé de l'implémentation des programmes pays : « En élargissant continuellement notre portefeuille de vaccins et en ciblant les enfants et les communautés habituellement laissés de côté, nous pouvons sauver davantage de vies, protéger la santé des enfants et des adolescents en les vaccinant au-delà de la petite enfance, et ouvrir l’accès à d'autres services sanitaires importants. »

Genève, le 4 décembre 2023 – Les pays éligibles au soutien de Gavi peuvent désormais demander un soutien pour l'introduction des vaccinations de rappel contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC), ainsi que pour le passage au vaccin hexavalent, vaccin six-en-un qui combine le vaccin pentavalent (contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche à germes entiers, l’hépatite B et Haemophilus influenzae de type b) et le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI).

Ces nouveaux programmes, qui s'inscrivent dans le cadre de l'engagement de Gavi à ne laisser aucun enfant de côté en matière de vaccination, permettront aux pays de protéger davantage d'enfants contre les maladies infantiles courantes, d'utiliser plus efficacement les ressources consacrées à la santé publique et de renforcer la portée des systèmes de santé. On estime que ces maladies (diphtérie, tétanos et coqueluche – DTC), tuent à elles trois environ 110 000 personnes par an, essentiellement en Asie et en Afrique subsaharienne (principalement les enfants âgés de un à quatre ans). Les vaccinations de rappel contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche sont indispensables pour protéger les enfants qui n'ont reçu aucun vaccin de routine, sont sous-vaccinés ou viennent de communautés marginalisées. Quand la couverture vaccinale est faible, les communautés vulnérables sont sujettes à des épidémies récurrentes de maladies évitables par la vaccination, ce qui aggrave encore leur situation en matière de santé et de développement. L'administration de ces vaccinations de rappel va permettre de renforcer les contacts avec les services de vaccination au cours de la deuxième année de vie et par la suite dans le cadre des programmes de santé scolaire et favoriser la stratégie consistant à vacciner à chaque âge de la vie.

Le Conseil d'administration de Gavi a approuvé le vaccin hexavalent à germes entiers contre la coqueluche en juin 2023. Ce vaccin combiné devrait aider les pays à offrir une protection plus efficace contre six maladies et à réduire les difficultés programmatiques liées à la multiplicité des vaccins et des injections. Cela permettra d’alléger les contraintes que cela représente pour les enfants, les personnes qui en ont la charge et le personnel de santé, et d'atteindre plus facilement les enfants non vaccinés ou insuffisamment vaccinés. Dans le cadre de l'éradication de la poliomyélite, la combinaison du VPI avec le vaccin pentavalent augmente les chances des enfants sous-immunisés de recevoir des doses nécessaires de VPI, et l’intégration du VPI avec d’autres antigènes dans un vaccin combiné garantit son intégration rationnelle dans les programmes nationaux de vaccination, alors que nous nous acheminons vers l’éradication de la poliomyélite.

Déclaration de Thabani Maphosa, directeur chargé de l'implémentation des programmes pays de Gavi : « De toutes les interventions sanitaires de routine, la vaccination et celle qui atteint plus de communautés. Néanmoins, encore trop d'enfants de par le monde ne sont pas vaccinés ou le sont insuffisamment, et cette situation s’est aggravée avec la pandémie de COVID-19. En élargissant continuellement notre portefeuille de vaccins et en ciblant les enfants et les communautés habituellement laissés de côté, nous pouvons sauver davantage de vies, protéger la santé des enfants et des adolescents en les vaccinant au-delà de la petite enfance, et leur ouvrir l’accès à d'autres services sanitaires importants. »

Tous les cinq ans, Gavi définit sa stratégie d'investissement dans les vaccins, selon un processus rigoureux qui lui permet d’identifier les nouveaux vaccins ou les candidats vaccins qui devraient avoir le plus d'impact dans les pays à faible revenu. Les vaccins DTC de rappel, la dose vaccin contre l'hépatite B à la naissance, le vaccin contre la rage, le vaccin conjugué multivalent contre le méningocoque (MMCV) et les vaccins contre le virus respiratoire syncytial (VRS) faisaient déjà tous partie de la stratégie 2018 d'investissement en faveur de la vaccination de Gavi. L'introduction de ces produits a été retardée en raison de la pandémie de COVID-19 et de la marge de manœuvre limitée des pays pour mettre en place de nouveaux programmes ou, dans le cas du vaccin contre le VRS et du MMCV, de l'absence de vaccins approuvés par l'OMS. Gavi et les partenaires de l'Alliance se préparent à ouvrir des guichets de financement pour ces nouveaux vaccins en 2024. La stratégie 2024 d'investissement en faveur de la vaccination est en cours d’élaboration, et le Conseil d'administration de Gavi va examiner une liste restreinte de vaccins candidats lors de sa réunion qui va se tenir cette semaine à Accra, au Ghana.


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