Kenya : preuves de l’impact des vaccins contre la pneumonie

  • 11 November 2015
  • 2 min read

Dans le monde, la pneumonie est la principale cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans, ce qui représente environ 16% des décès. En 2000, il a été estimé que plus de 16.000 Kenyans, surtout des enfants, sont morts d’infections pneumococciques.

Video du KEMRI-Wellcome Trust Centre et Gavi, The Vaccine Alliance, sur l’impact du vaccin conjugué contre le pneumocoque à Kilifi, Kenya.

En Janvier 2011, suite aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de Gavi, le ministère de la Santé a ajouté le PCV-10 au programme de vaccination de routine. Ce vaccin cible les dix souches de bactéries pneumococciques qui causent les infections invasives à pneumocoque, souvent mortelle. Les nouveau-nés du Kenya reçoivent maintenant PCV-10 en trois doses, à six, 10 et 14 semaines.

Comme les bactéries pneumococciques sont portées dans le nez de personnes à la fois saines et malades, l’équipe a examiné leur prévalence dans la population comme indicateur. Dans les six mois qui ont suivi l’introduction du vaccin, il a été observé une réduction des deux tiers de la prévalence des souches ciblées par le vaccin dans l’ensemble de la population.

Le meilleur indicateur pour observer l’impact des vaccins dans la population est de regarder la propagation des pneumococcies invasives, qui entraîne une maladie grave où les bactéries se propagent des poumons vers le sang. Avant l’introduction du PCV-10, l’hôpital de Kilifi voyait environ 40 à 50 cas de pneumococcie invasive par an. Après l’introduction du vaccin, les médecins n’ont vu qu’un seul cas en deux ans, et nous sommes heureux de souligner qu’ils estiment qu’ils sont à un point où la maladie peut-être dite “sous contrôle”.

Pour plus d’informations sur l’impact du vaccin VPC-10 : KEMRI website.

Ce blog a été publié sur le site de the Wellcome Trust


Dans le monde, la pneumonie est la principale cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans, ce qui représente environ 16% des décès. En 2000, il a été estimé que plus de 16.000 Kenyans, surtout des enfants, sont morts d’infections pneumococciques.

Video du KEMRI-Wellcome Trust Centre et Gavi, The Vaccine Alliance, sur l’impact du vaccin conjugué contre le pneumocoque à Kilifi, Kenya.

En Janvier 2011, suite aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de Gavi, le ministère de la Santé a ajouté le PCV-10 au programme de vaccination de routine. Ce vaccin cible les dix souches de bactéries pneumococciques qui causent les infections invasives à pneumocoque, souvent mortelle. Les nouveau-nés du Kenya reçoivent maintenant PCV-10 en trois doses, à six, 10 et 14 semaines.

Comme les bactéries pneumococciques sont portées dans le nez de personnes à la fois saines et malades, l’équipe a examiné leur prévalence dans la population comme indicateur. Dans les six mois qui ont suivi l’introduction du vaccin, il a été observé une réduction des deux tiers de la prévalence des souches ciblées par le vaccin dans l’ensemble de la population.

Le meilleur indicateur pour observer l’impact des vaccins dans la population est de regarder la propagation des pneumococcies invasives, qui entraîne une maladie grave où les bactéries se propagent des poumons vers le sang. Avant l’introduction du PCV-10, l’hôpital de Kilifi voyait environ 40 à 50 cas de pneumococcie invasive par an. Après l’introduction du vaccin, les médecins n’ont vu qu’un seul cas en deux ans, et nous sommes heureux de souligner qu’ils estiment qu’ils sont à un point où la maladie peut-être dite “sous contrôle”.

Pour plus d’informations sur l’impact du vaccin VPC-10 : KEMRI website.

Ce blog a été publié sur le site de the Wellcome Trust

Subscribe to our newsletter