Les partenaires financiers saluent une nouvelle étape dans la mise au point du tout premier vaccin antipaludique.

Mosquito malaria

Crédit : CDC/2005.

Genève, 24 avril 2017 – Le lancement mondial du tout premier vaccin antipaludique, le RTS,S, se rapproche avec l’annonce de l’OMS selon laquelle le Ghana, le Kenya et le Malawi commenceront à l’administrer en 2018.

Ces trois pays mettront en place des projets pilotes visant à évaluer la faisabilité de l’administration des quatre doses requises de RTS,S dans des contextes de la vie réelle, le rôle potentiel de ce vaccin dans la réduction de la mortalité infantile et son innocuité dans le cadre d’une utilisation systématique.

L’Alliance du Vaccin (Gavi), le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ainsi qu’Unitaid s’associent en vue d’allouer 49,2 millions de dollars (US$) à la première phase de ce programme pilote.

Les ministres de la Santé du Ghana, du Kenya et du Malawi mettront en œuvre ces projets pilotes, en coordination avec l’OMS.

« Le premier vaccin antipaludique mondial, dont la mise au point a duré 30 ans, est une véritable réussite », a souligné le Dr Seth Berkley, PDG de Gavi.

« L’annonce de ce jour marque une avancée importante vers son lancement potentiel à l’échelle mondiale. Le paludisme est un terrible fardeau pour la plupart des pays les plus pauvres du monde, coûtant la vie à des milliers de personnes et entravant les économies. Ces projets pilotes se révèlent cruciaux pour déterminer l’impact éventuel de ce vaccin sur la réduction de la mortalité. »

« Ce vaccin est un outil de plus contre une maladie qui représente une menace disproportionnée chez les enfants de moins de cinq ans », a expliqué Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial. « Ces projets pilotes constituent une avancée considérable permettant d’éclaircir le rôle que celui-ci peut jouer dans la lutte contre le paludisme. »

« Nous sommes très enthousiastes de constater que le tout premier vaccin antipaludique est administré à des enfants du Ghana, du Kenya et du Malawi dans le cadre de projets pilotes », a indiqué Lelio Marmora, Directeur exécutif d’Unitaid. « Il est fondamental pour nous d’évaluer avec nos partenaires la faisabilité de l’administration de ce vaccin dans des conditions de la vie réelle avant de le mettre à plus large disposition. »

Les jeunes enfants vivant dans des zones sélectionnées recevront ce vaccin dans le cadre de programmes de vaccination systématique. Les responsables de la vaccination de ces trois pays détermineront le calendrier exact, selon les recommandations de l’OMS.

Il faut suivre un schéma de vaccination de quatre doses, la première étant administrée dès que possible après l’âge de cinq mois, les deuxième et troisième à des intervalles mensuels, et la quatrième, 15 à 18 mois après la première. Ce vaccin ne sera pas disponible dans toutes les régions du pays. De plus, il ne sera administré ni aux adultes ni aux enfants en dehors de la tranche d’âge ciblée.

La première phase des projets pilotes devrait être achevée en 2020, la deuxième, en 2022. Les décisions concernant un déploiement de plus grande envergure seront prises en fonction des résultats.

Le RTS,S est le premier et, à ce jour, le seul vaccin dont l’effet protecteur contre le paludisme chez les jeunes enfants a été montré lors d’essais cliniques de phase 3. L’essai de phase 3, mené sur cinq ans de 2009 à 2014, a été réalisé auprès d’environ 15 000 jeunes enfants et bébés dans sept pays d’Afrique subsaharienne.

Parmi les enfants âgés de 5 à 17 mois ayant reçu quatre doses de vaccin RTS,S, environ 4 cas sur 10 de paludisme ont été évités, sur une période de suivi de quatre ans. Son efficacité contre les cas graves de paludisme dans cette tranche d’âge était de 31,5 % ; les hospitalisations globales et les hospitalisations dues au paludisme ou à une anémie sévère ont, quant à elles, diminué de manière considérable.

Au cours de l’essai de phase 3, le vaccin a été généralement bien toléré, les effets indésirables étant similaires à ceux d’autres vaccins de l’enfance. Après réalisation d’une évaluation scientifique du RTS,S, l’Agence européenne des médicaments (AEM) a conclu que ce vaccin présentait un profil d’innocuité acceptable dans un avis scientifique publié en juillet 2015. Comme pour d’autres nouveaux vaccins, et conformément à la réglementation nationale, le profil d’innocuité du RTS,S sera surveillé de près au fur et à mesure de sa mise à disposition à plus grande échelle.

 

Les partenaires financiers saluent une nouvelle étape dans la mise au point du tout premier vaccin antipaludique.

Mosquito malaria

Crédit : CDC/2005.

Genève, 24 avril 2017 – Le lancement mondial du tout premier vaccin antipaludique, le RTS,S, se rapproche avec l’annonce de l’OMS selon laquelle le Ghana, le Kenya et le Malawi commenceront à l’administrer en 2018.

Ces trois pays mettront en place des projets pilotes visant à évaluer la faisabilité de l’administration des quatre doses requises de RTS,S dans des contextes de la vie réelle, le rôle potentiel de ce vaccin dans la réduction de la mortalité infantile et son innocuité dans le cadre d’une utilisation systématique.

L’Alliance du Vaccin (Gavi), le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ainsi qu’Unitaid s’associent en vue d’allouer 49,2 millions de dollars (US$) à la première phase de ce programme pilote.

Les ministres de la Santé du Ghana, du Kenya et du Malawi mettront en œuvre ces projets pilotes, en coordination avec l’OMS.

« Le premier vaccin antipaludique mondial, dont la mise au point a duré 30 ans, est une véritable réussite », a souligné le Dr Seth Berkley, PDG de Gavi.

« L’annonce de ce jour marque une avancée importante vers son lancement potentiel à l’échelle mondiale. Le paludisme est un terrible fardeau pour la plupart des pays les plus pauvres du monde, coûtant la vie à des milliers de personnes et entravant les économies. Ces projets pilotes se révèlent cruciaux pour déterminer l’impact éventuel de ce vaccin sur la réduction de la mortalité. »

« Ce vaccin est un outil de plus contre une maladie qui représente une menace disproportionnée chez les enfants de moins de cinq ans », a expliqué Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial. « Ces projets pilotes constituent une avancée considérable permettant d’éclaircir le rôle que celui-ci peut jouer dans la lutte contre le paludisme. »

« Nous sommes très enthousiastes de constater que le tout premier vaccin antipaludique est administré à des enfants du Ghana, du Kenya et du Malawi dans le cadre de projets pilotes », a indiqué Lelio Marmora, Directeur exécutif d’Unitaid. « Il est fondamental pour nous d’évaluer avec nos partenaires la faisabilité de l’administration de ce vaccin dans des conditions de la vie réelle avant de le mettre à plus large disposition. »

Les jeunes enfants vivant dans des zones sélectionnées recevront ce vaccin dans le cadre de programmes de vaccination systématique. Les responsables de la vaccination de ces trois pays détermineront le calendrier exact, selon les recommandations de l’OMS.

Il faut suivre un schéma de vaccination de quatre doses, la première étant administrée dès que possible après l’âge de cinq mois, les deuxième et troisième à des intervalles mensuels, et la quatrième, 15 à 18 mois après la première. Ce vaccin ne sera pas disponible dans toutes les régions du pays. De plus, il ne sera administré ni aux adultes ni aux enfants en dehors de la tranche d’âge ciblée.

La première phase des projets pilotes devrait être achevée en 2020, la deuxième, en 2022. Les décisions concernant un déploiement de plus grande envergure seront prises en fonction des résultats.

Le RTS,S est le premier et, à ce jour, le seul vaccin dont l’effet protecteur contre le paludisme chez les jeunes enfants a été montré lors d’essais cliniques de phase 3. L’essai de phase 3, mené sur cinq ans de 2009 à 2014, a été réalisé auprès d’environ 15 000 jeunes enfants et bébés dans sept pays d’Afrique subsaharienne.

Parmi les enfants âgés de 5 à 17 mois ayant reçu quatre doses de vaccin RTS,S, environ 4 cas sur 10 de paludisme ont été évités, sur une période de suivi de quatre ans. Son efficacité contre les cas graves de paludisme dans cette tranche d’âge était de 31,5 % ; les hospitalisations globales et les hospitalisations dues au paludisme ou à une anémie sévère ont, quant à elles, diminué de manière considérable.

Au cours de l’essai de phase 3, le vaccin a été généralement bien toléré, les effets indésirables étant similaires à ceux d’autres vaccins de l’enfance. Après réalisation d’une évaluation scientifique du RTS,S, l’Agence européenne des médicaments (AEM) a conclu que ce vaccin présentait un profil d’innocuité acceptable dans un avis scientifique publié en juillet 2015. Comme pour d’autres nouveaux vaccins, et conformément à la réglementation nationale, le profil d’innocuité du RTS,S sera surveillé de près au fur et à mesure de sa mise à disposition à plus grande échelle.

 

Abonnez-vous à notre infolettre