Risque inquiétant de nouveaux décès alors qu’Ebola recule, du fait des taux faibles de vaccination

Ebola déclaration

Au Sierra Léone, une petite fille attend d’être vaccinée. Crédit : Gavi/Doune Porter.

Genève, le 7 juillet 2015 -  Les plans de reconstruction des services de vaccination dévastés par la crise Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, sont la première phase des investissements de Gavi pour Ebola et permettront de vacciner des centaines de milliers d’enfants qui ont manqué ou risquent de manquer leurs vaccinations. De plus, dans le cadre d’une approche coordonnée pour s’assurer que les trois pays sont mieux préparés et plus résistants aux maladies infectieuses, Gavi double son soutien à long terme à leurs systèmes de santé jusqu’en 2020.

Un des gros problèmes affectant la vaccination est la perte de confiance dans les services de santé. Des rumeurs circulant dans la région ont faussement prétendu que les vaccins, comme ceux qui protègent contre la rougeole, la pneumonie et la diarrhée, pourraient être liés à l’épidémie d’Ebola. Ces rumeurs ont porté un coup sévère à la couverture vaccinale, les parents refusant de faire vacciner leurs enfants contre des maladies courantes mais potentiellement mortelles, laissant ainsi des centaines de milliers d’enfants sans protection.

De plus, des centaines de professionnels de santé des trois pays figurent parmi les quelques 10 000 victimes de la maladie à virus Ebola, et beaucoup d’autres soignants ont été forcés d’abandonner leur poste quand l’épidémie s’est déclarée. Avec le début du retour à la normalité dans les trois pays, il y a maintenant une pénurie sévère en personnels de santé formés à l’administration des vaccins.

Dans le cadre de son aide, Gavi va permettre aux organisations de la société civile de collaborer avec les communautés pour tenir des réunions, informer les chefs de village et les chefs religieux de l’importance de la vaccination des enfants. Cette aide permettra également de former le personnel de santé nécessaire pour fournir les vaccins aux enfants.

« Alors que l’épidémie initiale de fièvre Ebola recule, nous sommes maintenant confrontés à une course contre la montre pour prévenir les épidémies d’autres maladies dangereuses, en faisant le nécessaire pour que les enfants reçoivent les vaccins dont ils ont besoin, » a déclaré le Dr Seth Berkley, directeur executif de Gavi, l’Alliance du Vaccin. « Il est essentiel de restaurer la confiance chez les parents et les soignants, de même qu’il est essentiel de faire en sorte qu’ils disposent des services dont ils ont besoin pour protéger leurs enfants,» a-t-il ajouté.

Le soutien initial, qui s’élève à 12,5 millions de dollars US, servira à :

  • Identifier les enfants qui n’ont pas été vaccinés en Sierra Leone et s’assurer qu’ils sont inclus dans les programmes de rattrapage. Une campagne de vaccination contre la rougeole visant plus de 1,3 million d’enfants a déjà commencé en juin avec le soutien de Gavi et du Ministère britannique pour le Développement international.
  • Une opération nationale de recrutement et de formation de nouveaux vaccinateurs aux côtés de ceux qui reprennent leurs postes au Liberia, pays qui  perdu  200 professionnels de santé environ du fait d’Ebola. Cela permettra aux dispensaires à travers le pays de reprendre leurs programmes de vaccination. 
  • Une campagne de vaccination contre la rougeole portant sur 750 000 enfants sera mise en place en Guinée en octobre prochain. Les vaccins seront stockés dans des installations réfrigérées modernisées, équipées de réfrigérateurs solaires, et installées dans tous les districts.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 600 000 enfants environ n’ont pas reçu à ce jour leurs vaccinations de routine dans l’ensemble des trois pays. Une modélisation effectuée par l’Ecole de santé publique Johns Hopkins Bloomberg portant sur l’impact à long terme d’Ebola sur la vaccination systématique suggère qu’un million d’enfants pourraient avoir manqué leur vaccination de routine contre la rougeole du fait de l’épidémie d’Ebola.

En décembre 2014, le Conseil d’administration de Gavi a approuvé un ensemble de mesures de soutien amenant l’Alliance du vaccin à jouer un rôle de leader dans l’introduction du vaccin contre le virus Ebola, quand il sera disponible, et visant à aider les pays à reconstruire leurs systèmes de vaccination.

Le soutien de 12,5 millions de dollars US annoncé aujourd’hui fait partie d’un projet portant sur 80 millions de dollars à investir pour aider à rétablir les programmes de vaccination dans les trois pays les plus affectés.

Des experts de l’Alliance du Vaccin ont commencé à travailler sur ces plans de reconstruction avec les officiels de santé publique du Libéria, de la Guinée et de la Sierra Leone dès que le nombre de cas de fièvre Ebola a commencé à diminuer de manière significative, signifiant ainsi le passage de la phase urgence à la phase reconstruction. De plus, depuis début 2015, les partenaires techniques, l’UNICEF, l’OMS ont soutenus les pays pour mettre en place des campagnes de vaccinations afin de mettre fin à des épidémies de maladies infantiles comme la rougeole et la méningite.

Risque inquiétant de nouveaux décès alors qu’Ebola recule, du fait des taux faibles de vaccination

Ebola déclaration

Au Sierra Léone, une petite fille attend d’être vaccinée. Crédit : Gavi/Doune Porter.

Genève, le 7 juillet 2015 -  Les plans de reconstruction des services de vaccination dévastés par la crise Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, sont la première phase des investissements de Gavi pour Ebola et permettront de vacciner des centaines de milliers d’enfants qui ont manqué ou risquent de manquer leurs vaccinations. De plus, dans le cadre d’une approche coordonnée pour s’assurer que les trois pays sont mieux préparés et plus résistants aux maladies infectieuses, Gavi double son soutien à long terme à leurs systèmes de santé jusqu’en 2020.

Un des gros problèmes affectant la vaccination est la perte de confiance dans les services de santé. Des rumeurs circulant dans la région ont faussement prétendu que les vaccins, comme ceux qui protègent contre la rougeole, la pneumonie et la diarrhée, pourraient être liés à l’épidémie d’Ebola. Ces rumeurs ont porté un coup sévère à la couverture vaccinale, les parents refusant de faire vacciner leurs enfants contre des maladies courantes mais potentiellement mortelles, laissant ainsi des centaines de milliers d’enfants sans protection.

De plus, des centaines de professionnels de santé des trois pays figurent parmi les quelques 10 000 victimes de la maladie à virus Ebola, et beaucoup d’autres soignants ont été forcés d’abandonner leur poste quand l’épidémie s’est déclarée. Avec le début du retour à la normalité dans les trois pays, il y a maintenant une pénurie sévère en personnels de santé formés à l’administration des vaccins.

Dans le cadre de son aide, Gavi va permettre aux organisations de la société civile de collaborer avec les communautés pour tenir des réunions, informer les chefs de village et les chefs religieux de l’importance de la vaccination des enfants. Cette aide permettra également de former le personnel de santé nécessaire pour fournir les vaccins aux enfants.

« Alors que l’épidémie initiale de fièvre Ebola recule, nous sommes maintenant confrontés à une course contre la montre pour prévenir les épidémies d’autres maladies dangereuses, en faisant le nécessaire pour que les enfants reçoivent les vaccins dont ils ont besoin, » a déclaré le Dr Seth Berkley, directeur executif de Gavi, l’Alliance du Vaccin. « Il est essentiel de restaurer la confiance chez les parents et les soignants, de même qu’il est essentiel de faire en sorte qu’ils disposent des services dont ils ont besoin pour protéger leurs enfants,» a-t-il ajouté.

Le soutien initial, qui s’élève à 12,5 millions de dollars US, servira à :

  • Identifier les enfants qui n’ont pas été vaccinés en Sierra Leone et s’assurer qu’ils sont inclus dans les programmes de rattrapage. Une campagne de vaccination contre la rougeole visant plus de 1,3 million d’enfants a déjà commencé en juin avec le soutien de Gavi et du Ministère britannique pour le Développement international.
  • Une opération nationale de recrutement et de formation de nouveaux vaccinateurs aux côtés de ceux qui reprennent leurs postes au Liberia, pays qui  perdu  200 professionnels de santé environ du fait d’Ebola. Cela permettra aux dispensaires à travers le pays de reprendre leurs programmes de vaccination. 
  • Une campagne de vaccination contre la rougeole portant sur 750 000 enfants sera mise en place en Guinée en octobre prochain. Les vaccins seront stockés dans des installations réfrigérées modernisées, équipées de réfrigérateurs solaires, et installées dans tous les districts.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 600 000 enfants environ n’ont pas reçu à ce jour leurs vaccinations de routine dans l’ensemble des trois pays. Une modélisation effectuée par l’Ecole de santé publique Johns Hopkins Bloomberg portant sur l’impact à long terme d’Ebola sur la vaccination systématique suggère qu’un million d’enfants pourraient avoir manqué leur vaccination de routine contre la rougeole du fait de l’épidémie d’Ebola.

En décembre 2014, le Conseil d’administration de Gavi a approuvé un ensemble de mesures de soutien amenant l’Alliance du vaccin à jouer un rôle de leader dans l’introduction du vaccin contre le virus Ebola, quand il sera disponible, et visant à aider les pays à reconstruire leurs systèmes de vaccination.

Le soutien de 12,5 millions de dollars US annoncé aujourd’hui fait partie d’un projet portant sur 80 millions de dollars à investir pour aider à rétablir les programmes de vaccination dans les trois pays les plus affectés.

Des experts de l’Alliance du Vaccin ont commencé à travailler sur ces plans de reconstruction avec les officiels de santé publique du Libéria, de la Guinée et de la Sierra Leone dès que le nombre de cas de fièvre Ebola a commencé à diminuer de manière significative, signifiant ainsi le passage de la phase urgence à la phase reconstruction. De plus, depuis début 2015, les partenaires techniques, l’UNICEF, l’OMS ont soutenus les pays pour mettre en place des campagnes de vaccinations afin de mettre fin à des épidémies de maladies infantiles comme la rougeole et la méningite.

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