Les dernières données publiées par GlaxoSmithKline et le « PATH Malaria Vaccine Initiative »

Mosquito

Suite à la publication des nouvelles données de l’essai de Phase III du candidat vaccin antipaludique RTS,S, le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de GAVI Alliance, a fait la déclaration suivante :

« Chaque année, le paludisme tue des centaines de milliers d’enfants. Un vaccin offrant une bonne protection contre la maladie aurait donc des répercussions extrêmement bénéfiques en termes de santé publique.

« Les résultats de l’essai du vaccin RTS,S présentés aujourd’hui montrent des signes encourageants en termes de protection initiale. Il sera important de déterminer la durée de protection et l’impact de la vaccination de rappel lorsque de nouvelles données seront publiées en 2014.

« Un vaccin homologué pourrait venir s’ajouter aux autres outils disponibles comme les moustiquaires imprégnées d’insecticide et les médicaments antipaludiques et s’avérer extrêmement précieux pour protéger les plus vulnérables contre le paludisme. Comment et où ce vaccin serait utilisé dépendra des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé et de son Groupe stratégique consultatif d’experts.

« Le paludisme est l’une des maladies susceptibles de constituer une priorité du programme de soutien aux vaccins mis en œuvre par l’Alliance et ces résultats sont une contribution utile à nos analyses ».

Le candidat vaccin antipaludique RTS,S

Le candidat vaccin antipaludique RTS,S est en développement depuis les années 1980 en collaboration avec des partenaires publics et privés. Son développement est le fruit d’une collaboration entre chercheurs dans de nombreux pays d’Afrique éligibles au soutien de GAVI, dont le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Mozambique et la Tanzanie, mais aussi aux Etats-Unis et en Europe. En janvier 2001, GlaxoSmithKline et le « PATH Malaria Vaccine Initiative » ont conclu un partenariat public-privé afin de développer un vaccin pour les nourrissons et les jeunes enfants vivant dans des régions d’Afrique subsaharienne où le paludisme est endémique.

Une étude d’efficacité et d’innocuité de Phase III à grande échelle a commencé en mai 2009. Onze centres d’études répartis en Afrique subsaharienne ont enrôlé 15 460 nourrissons et enfants de deux classes d’âge : 5 à 17 mois et 6 à 12 semaines au moment de la première vaccination. Les premiers résultats d’essais menés sur les enfants âgés de 5 à 17 mois ont été publiés dans le Journal of New England Medicine en octobre 2011. Ces résultats indiquent que trois doses du candidat vaccin RTS,S réduisaient les accès palustres de près de 55 % au cours de la première année de suivi. Les résultats des essais menés chez les nourrissons âgés de 6 à 14 semaines ayant reçu le RTS,S en même temps que d’autres vaccins ont été publiés en novembre 2012. Les accès palustres étaient réduits à 33 % au cours de la première année de suivi chez ces enfants. Les résultats publiés aujourd’hui révèlent une efficacité à la fois chez les nourrissons âgés de 6 à 14 semaines et chez les enfants âgés de 5 à 17 mois, au cours des 18 premiers mois de suivi. Chez les nourrissons, l’efficacité contre les accès palustres obtenue sur les 18 premiers mois de suivi était de 27 %. Chez les enfants âgés de 5 à 17 mois, l’efficacité après 18 mois était de 46 % (CI : 42 % - 50 %), s’échelonnant entre 40 et 77 % dans les différents sites de l’étude.

Ces résultats ont été obtenus en plus de l’utilisation de moyens de lutte antipaludiques existants (moustiquaires imprégnées d’insecticide et accès au traitement contre le paludisme). Les moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été utilisées par près de 80 % des enfants.

Des données sur l’efficacité d’une dose de rappel seront disponibles en 2014. Une recommandation de l’OMS sur l’utilisation du RTS,S serait possible en 2015.

Centres de recherche / sites participant à l’étude d’efficacité de Phase III

  • Burkina Faso – Nanoro, Institut de Recherche en Science de la Santé (IRSS) / Centre Muraz
  • Gabon – Lambaréné Albert Schweitzer Hospital, Medical Research Unit
  • Ghana – Agogo/Kumasi: School of Medical Sciences, Kwame Nkrumah University of Science and Technology; Kumasi Centre for Collaborative Research, Agogo Presbyterian Hospital
  • Ghana – Kintampo: Kintampo Health Research Centre, Ghana Health Service
  • Kenya – Kilifi, KEMRI-Wellcome Trust Research Program
  • Kenya – Kombewa (Kisumu), KEMRI-Walter Reed Project Kenya Medical Research Institute
  • Kenya – Siaya (Kisumu), KEMRI-CDC Research and Public Health Collaboration
  • Malawi – Lilongwe, University of North Carolina Project at the Tidziwe Centre
  • Mozambique – Manhica, Centro de Investigação em Saúde de Manhiça
  • Tanzanie – Bagamoyo, Ifakara Health Institute
  • Tanzanie – Korogwe, National Institute for Medical Research
  • Tanzanie, Kilimanjaro Christian Medical Centre

Les dernières données publiées par GlaxoSmithKline et le « PATH Malaria Vaccine Initiative »

Mosquito

Suite à la publication des nouvelles données de l’essai de Phase III du candidat vaccin antipaludique RTS,S, le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de GAVI Alliance, a fait la déclaration suivante :

« Chaque année, le paludisme tue des centaines de milliers d’enfants. Un vaccin offrant une bonne protection contre la maladie aurait donc des répercussions extrêmement bénéfiques en termes de santé publique.

« Les résultats de l’essai du vaccin RTS,S présentés aujourd’hui montrent des signes encourageants en termes de protection initiale. Il sera important de déterminer la durée de protection et l’impact de la vaccination de rappel lorsque de nouvelles données seront publiées en 2014.

« Un vaccin homologué pourrait venir s’ajouter aux autres outils disponibles comme les moustiquaires imprégnées d’insecticide et les médicaments antipaludiques et s’avérer extrêmement précieux pour protéger les plus vulnérables contre le paludisme. Comment et où ce vaccin serait utilisé dépendra des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé et de son Groupe stratégique consultatif d’experts.

« Le paludisme est l’une des maladies susceptibles de constituer une priorité du programme de soutien aux vaccins mis en œuvre par l’Alliance et ces résultats sont une contribution utile à nos analyses ».

Le candidat vaccin antipaludique RTS,S

Le candidat vaccin antipaludique RTS,S est en développement depuis les années 1980 en collaboration avec des partenaires publics et privés. Son développement est le fruit d’une collaboration entre chercheurs dans de nombreux pays d’Afrique éligibles au soutien de GAVI, dont le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Mozambique et la Tanzanie, mais aussi aux Etats-Unis et en Europe. En janvier 2001, GlaxoSmithKline et le « PATH Malaria Vaccine Initiative » ont conclu un partenariat public-privé afin de développer un vaccin pour les nourrissons et les jeunes enfants vivant dans des régions d’Afrique subsaharienne où le paludisme est endémique.

Une étude d’efficacité et d’innocuité de Phase III à grande échelle a commencé en mai 2009. Onze centres d’études répartis en Afrique subsaharienne ont enrôlé 15 460 nourrissons et enfants de deux classes d’âge : 5 à 17 mois et 6 à 12 semaines au moment de la première vaccination. Les premiers résultats d’essais menés sur les enfants âgés de 5 à 17 mois ont été publiés dans le Journal of New England Medicine en octobre 2011. Ces résultats indiquent que trois doses du candidat vaccin RTS,S réduisaient les accès palustres de près de 55 % au cours de la première année de suivi. Les résultats des essais menés chez les nourrissons âgés de 6 à 14 semaines ayant reçu le RTS,S en même temps que d’autres vaccins ont été publiés en novembre 2012. Les accès palustres étaient réduits à 33 % au cours de la première année de suivi chez ces enfants. Les résultats publiés aujourd’hui révèlent une efficacité à la fois chez les nourrissons âgés de 6 à 14 semaines et chez les enfants âgés de 5 à 17 mois, au cours des 18 premiers mois de suivi. Chez les nourrissons, l’efficacité contre les accès palustres obtenue sur les 18 premiers mois de suivi était de 27 %. Chez les enfants âgés de 5 à 17 mois, l’efficacité après 18 mois était de 46 % (CI : 42 % - 50 %), s’échelonnant entre 40 et 77 % dans les différents sites de l’étude.

Ces résultats ont été obtenus en plus de l’utilisation de moyens de lutte antipaludiques existants (moustiquaires imprégnées d’insecticide et accès au traitement contre le paludisme). Les moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été utilisées par près de 80 % des enfants.

Des données sur l’efficacité d’une dose de rappel seront disponibles en 2014. Une recommandation de l’OMS sur l’utilisation du RTS,S serait possible en 2015.

Centres de recherche / sites participant à l’étude d’efficacité de Phase III

  • Burkina Faso – Nanoro, Institut de Recherche en Science de la Santé (IRSS) / Centre Muraz
  • Gabon – Lambaréné Albert Schweitzer Hospital, Medical Research Unit
  • Ghana – Agogo/Kumasi: School of Medical Sciences, Kwame Nkrumah University of Science and Technology; Kumasi Centre for Collaborative Research, Agogo Presbyterian Hospital
  • Ghana – Kintampo: Kintampo Health Research Centre, Ghana Health Service
  • Kenya – Kilifi, KEMRI-Wellcome Trust Research Program
  • Kenya – Kombewa (Kisumu), KEMRI-Walter Reed Project Kenya Medical Research Institute
  • Kenya – Siaya (Kisumu), KEMRI-CDC Research and Public Health Collaboration
  • Malawi – Lilongwe, University of North Carolina Project at the Tidziwe Centre
  • Mozambique – Manhica, Centro de Investigação em Saúde de Manhiça
  • Tanzanie – Bagamoyo, Ifakara Health Institute
  • Tanzanie – Korogwe, National Institute for Medical Research
  • Tanzanie, Kilimanjaro Christian Medical Centre

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