La plus grande introduction à ce jour de vaccins antipneumococciques destinés aux enfants éthiopiens


 
Ethiopia pneumo launch

Addis-Abeba, 15 octobre 2011Des millions d’enfants éthiopiens commenceront à être protégés contre la pneumonie, la méningite, et la septicémie ce weekend, quand l’Ethiopie rejoindra une liste grandissante de pays en développement pour introduire le vaccin antipneumococcique.

L’infection pneumococcique est la principale cause de pneumonie bactérienne, l’une des maladies les plus mortelles chez les enfants de moins de cinq ans en Éthiopie mais aussi partout dans le monde. Au niveau mondial, la pneumonie est responsable de 4 300 décès d’enfants chaque jour, soit un enfant toutes les 20 secondes. Les enfants atteints du VIH/sida courent 40 fois plus de risques de contracter une infection pneumococcique que les enfants séronégatifs.  

Dimanche, le Ministre de la santé entamera l’introduction de vaccins antipneumococciques la plus importante à ce jour dans un pays en développement dans le cadre de son programme national de vaccination. Le programme éthiopien s’inscrit dans le cadre d’un plan de déploiement mondial ambitieux financé par GAVI, dont l’objectif est d’atteindre plus de 40 pays et de vacciner 90 millions d’enfants contre l’infection pneumococcique d’ici 2015. Cela permettra d’éviter 700 000 décès d’ici 2015 et jusqu’à sept millions de décès d’ici 2030 (1).   

« En Ethiopie, la mortalité des moins de 5 ans a considérablement diminue ces 5 dernières années. Une des causes principales de la mortalité infantile est la pneumonie, et l'introduction du vaccin antipneumococcique aujourd'hui nous aidera a diminuer davantage la mortalité des enfants et a atteindre l'OMD4 d'ici 2015," a declare le Ministre de la Sante Ethiopien, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Cette introduction represente une avancée majeure pour notre pays et j'aimerais réitérer ma sincere gratitude envers le soutien continu de GAVI ».

Le vaccin anti-pneumococcique conjugué est un vaccin hautement complexe et sophistiqué qui dans le passé aurait pris jusqu’à 15 ans pour être accessible aux enfants dans les pays les plus pauvres. Grâce au travail de GAVI Alliance, de ses donateurs tels que la France, et de ses partenaires, ces enfants n’ont plus à attendre.

« Aucun enfant ne devrait succomber à une maladie évitable par la vaccination. L’introduction de ces vaccins antipneumococciques est extrêmement importante, car elle signifie que les enfants éthiopiens ou d’autres pays en développement accèdent à la meilleure technologie à disposition en même temps que les enfants des pays plus riches », a indiqué le Dr Seth Berkley, le Président-directeur général de GAVI.

« Les vaccins représentent les armes les plus puissantes à notre disposition pour prévenir des maladies telles que l’infection pneumococcique et la rougeole, les deux maladies parmi les plus meurtrières chez les enfants », a déclaré Ted Chaiban, le représentant de l’UNICEF en Éthiopie. « Avec l’introduction de ce vaccin contre l’infection pneumococcique en Éthiopie et dans d’autres pays, qui n’auraient pas eu les moyens de se l’offrir auparavant, nous espérons maintenir le succès dont nous avons été les témoins dans la lutte mondiale contre les maladies à prévention vaccinale. »

En 2007, l’OMS a recommandé l’introduction des vaccins antipneumococciques dans tous les programmes nationaux de vaccination, particulièrement dans les pays où les taux de mortalité infantile sont élevés.

« Avec le nombre croissant de pays introduisant les vaccins antipneumococciques de nouvelle génération, l’impact sur le nombre de vies sauvées par la prévention de la cause la plus fréquente de mortalité due à la pneumonie  sera significatif », a déclaré le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, Directeur du Département Vaccination, Vaccins et produits biologiques de l’OMS. « L’OMS s’engage à aider les pays à prendre des décisions appuyées sur des données factuelles et à intensifier leurs programmes de vaccination afin de garantir à tous les enfants l’accès à ce vaccin à fort impact.»

En outre, le traitement de la pneumonie au moyen d’antibiotiques à prendre par voie orale et prescrits par des agents de santé contribuera encore à fortement réduire la mortalité en Éthiopie. Une chaîne du froid opérationnelle, un financement durable, des agents de santé bien formés et un système d’information fiable constituent  des facteurs essentiels pour la réussite d’un programme PEV (programme élargi de vaccination), et l’introduction de nouveaux vaccins représente une bonne opportunité d’améliorer la qualité des programmes de routine.

A ce jour, 15 pays ont commencé l’introduction des vaccins antipneumococciques de dernière génération dans le cadre de leur programme national de vaccination. Le Nicaragua, le Kenya, le Guyana, la Sierra Leone, le Yémen, le Honduras, la République démocratique du Congo, le Mali, la République centrafricaine, la Gambie, le Bénin, le Cameroun, le Rwanda et le Burundi comptent parmi les pays ayant introduit  le vaccin antipneumococcique ces derniers mois grâce au soutien de GAVI.

Le déploiement des vaccins antipneumococciques dans le monde en développement est rendu possible grâce au financement de GAVI Alliance. Parmi les donateurs principaux de l’Alliance figure la France, dont les engagements financiers s’élèvent à 1.35 milliards d’Euros à ce jour jusqu’en 2026.

#          #          # 

 

Notes à l’éditeur : L’Éthiopie, qui a connu une réduction de 28 pour cent de la mortalité des moins de 5 ans entre 2005 et 2011, collabore également avec les partenaires de GAVI Alliance, l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) afin d’intensifier davantage les efforts visant à lutter contre les épidémies de rougeole dans les zones touchées par la sécheresse et les camps de réfugiés en fournissant des vaccins supplémentaires aux Somaliens qui se sont retrouvés sans abri en raison de la sécheresse et du conflit, ainsi qu’à plus de 100 districts affectés par la sécheresse. Le gouvernement et ses partenaires intensifient leurs efforts afin d’administrer les vaccins contre la rougeole à tous les enfants Somaliens âgés entre 6 mois et 14 ans dans les camps de réfugiés, ainsi qu’aux 7 millions d’enfants dans les districts affectées par la sécheresse en Ethiopie.

La rougeole est l’une des maladies les plus infectieuses dans le monde, et elle a provoqué 2,6 millions de décès chaque année selon les estimations, avant que ne soit généralisée la vaccination en 1980. Cette maladie reste l’une des principales causes de mortalité chez les jeunes enfants dans le monde, malgré la disponibilité d’un vaccin sûr et efficace. En 2008, on estimait à 164 000 le nombre de morts dus à la rougeole, principalement chez les enfants de moins de cinq ans.

La grave crise humanitaire provoquée par la grande sécheresse dans la Corne de l’Afrique et le conflit en Somalie nécessite une action humanitaire intégrée, notamment la vaccination et autres interventions médicales, la nutrition, l’approvisionnement d’eau salubre, l’hygiène, la protection de l’enfant ainsi que l’éducation des réfugiés et des populations affectées par la sécheresse.

En dépit de la situation humanitaire actuelle, l’ajout des vaccins antipneumococciques dans le programme de vaccination systématique en Éthiopie témoignent de l’engagement de ce pays à réduire le nombre d’enfants succombant à la pneumonie chaque année.


(1) D’après la dernière prévision stratégique de demandes v2.0 

La plus grande introduction à ce jour de vaccins antipneumococciques destinés aux enfants éthiopiens


 
Ethiopia pneumo launch

Addis-Abeba, 15 octobre 2011Des millions d’enfants éthiopiens commenceront à être protégés contre la pneumonie, la méningite, et la septicémie ce weekend, quand l’Ethiopie rejoindra une liste grandissante de pays en développement pour introduire le vaccin antipneumococcique.

L’infection pneumococcique est la principale cause de pneumonie bactérienne, l’une des maladies les plus mortelles chez les enfants de moins de cinq ans en Éthiopie mais aussi partout dans le monde. Au niveau mondial, la pneumonie est responsable de 4 300 décès d’enfants chaque jour, soit un enfant toutes les 20 secondes. Les enfants atteints du VIH/sida courent 40 fois plus de risques de contracter une infection pneumococcique que les enfants séronégatifs.  

Dimanche, le Ministre de la santé entamera l’introduction de vaccins antipneumococciques la plus importante à ce jour dans un pays en développement dans le cadre de son programme national de vaccination. Le programme éthiopien s’inscrit dans le cadre d’un plan de déploiement mondial ambitieux financé par GAVI, dont l’objectif est d’atteindre plus de 40 pays et de vacciner 90 millions d’enfants contre l’infection pneumococcique d’ici 2015. Cela permettra d’éviter 700 000 décès d’ici 2015 et jusqu’à sept millions de décès d’ici 2030 (1).   

« En Ethiopie, la mortalité des moins de 5 ans a considérablement diminue ces 5 dernières années. Une des causes principales de la mortalité infantile est la pneumonie, et l'introduction du vaccin antipneumococcique aujourd'hui nous aidera a diminuer davantage la mortalité des enfants et a atteindre l'OMD4 d'ici 2015," a declare le Ministre de la Sante Ethiopien, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Cette introduction represente une avancée majeure pour notre pays et j'aimerais réitérer ma sincere gratitude envers le soutien continu de GAVI ».

Le vaccin anti-pneumococcique conjugué est un vaccin hautement complexe et sophistiqué qui dans le passé aurait pris jusqu’à 15 ans pour être accessible aux enfants dans les pays les plus pauvres. Grâce au travail de GAVI Alliance, de ses donateurs tels que la France, et de ses partenaires, ces enfants n’ont plus à attendre.

« Aucun enfant ne devrait succomber à une maladie évitable par la vaccination. L’introduction de ces vaccins antipneumococciques est extrêmement importante, car elle signifie que les enfants éthiopiens ou d’autres pays en développement accèdent à la meilleure technologie à disposition en même temps que les enfants des pays plus riches », a indiqué le Dr Seth Berkley, le Président-directeur général de GAVI.

« Les vaccins représentent les armes les plus puissantes à notre disposition pour prévenir des maladies telles que l’infection pneumococcique et la rougeole, les deux maladies parmi les plus meurtrières chez les enfants », a déclaré Ted Chaiban, le représentant de l’UNICEF en Éthiopie. « Avec l’introduction de ce vaccin contre l’infection pneumococcique en Éthiopie et dans d’autres pays, qui n’auraient pas eu les moyens de se l’offrir auparavant, nous espérons maintenir le succès dont nous avons été les témoins dans la lutte mondiale contre les maladies à prévention vaccinale. »

En 2007, l’OMS a recommandé l’introduction des vaccins antipneumococciques dans tous les programmes nationaux de vaccination, particulièrement dans les pays où les taux de mortalité infantile sont élevés.

« Avec le nombre croissant de pays introduisant les vaccins antipneumococciques de nouvelle génération, l’impact sur le nombre de vies sauvées par la prévention de la cause la plus fréquente de mortalité due à la pneumonie  sera significatif », a déclaré le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, Directeur du Département Vaccination, Vaccins et produits biologiques de l’OMS. « L’OMS s’engage à aider les pays à prendre des décisions appuyées sur des données factuelles et à intensifier leurs programmes de vaccination afin de garantir à tous les enfants l’accès à ce vaccin à fort impact.»

En outre, le traitement de la pneumonie au moyen d’antibiotiques à prendre par voie orale et prescrits par des agents de santé contribuera encore à fortement réduire la mortalité en Éthiopie. Une chaîne du froid opérationnelle, un financement durable, des agents de santé bien formés et un système d’information fiable constituent  des facteurs essentiels pour la réussite d’un programme PEV (programme élargi de vaccination), et l’introduction de nouveaux vaccins représente une bonne opportunité d’améliorer la qualité des programmes de routine.

A ce jour, 15 pays ont commencé l’introduction des vaccins antipneumococciques de dernière génération dans le cadre de leur programme national de vaccination. Le Nicaragua, le Kenya, le Guyana, la Sierra Leone, le Yémen, le Honduras, la République démocratique du Congo, le Mali, la République centrafricaine, la Gambie, le Bénin, le Cameroun, le Rwanda et le Burundi comptent parmi les pays ayant introduit  le vaccin antipneumococcique ces derniers mois grâce au soutien de GAVI.

Le déploiement des vaccins antipneumococciques dans le monde en développement est rendu possible grâce au financement de GAVI Alliance. Parmi les donateurs principaux de l’Alliance figure la France, dont les engagements financiers s’élèvent à 1.35 milliards d’Euros à ce jour jusqu’en 2026.

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Notes à l’éditeur : L’Éthiopie, qui a connu une réduction de 28 pour cent de la mortalité des moins de 5 ans entre 2005 et 2011, collabore également avec les partenaires de GAVI Alliance, l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) afin d’intensifier davantage les efforts visant à lutter contre les épidémies de rougeole dans les zones touchées par la sécheresse et les camps de réfugiés en fournissant des vaccins supplémentaires aux Somaliens qui se sont retrouvés sans abri en raison de la sécheresse et du conflit, ainsi qu’à plus de 100 districts affectés par la sécheresse. Le gouvernement et ses partenaires intensifient leurs efforts afin d’administrer les vaccins contre la rougeole à tous les enfants Somaliens âgés entre 6 mois et 14 ans dans les camps de réfugiés, ainsi qu’aux 7 millions d’enfants dans les districts affectées par la sécheresse en Ethiopie.

La rougeole est l’une des maladies les plus infectieuses dans le monde, et elle a provoqué 2,6 millions de décès chaque année selon les estimations, avant que ne soit généralisée la vaccination en 1980. Cette maladie reste l’une des principales causes de mortalité chez les jeunes enfants dans le monde, malgré la disponibilité d’un vaccin sûr et efficace. En 2008, on estimait à 164 000 le nombre de morts dus à la rougeole, principalement chez les enfants de moins de cinq ans.

La grave crise humanitaire provoquée par la grande sécheresse dans la Corne de l’Afrique et le conflit en Somalie nécessite une action humanitaire intégrée, notamment la vaccination et autres interventions médicales, la nutrition, l’approvisionnement d’eau salubre, l’hygiène, la protection de l’enfant ainsi que l’éducation des réfugiés et des populations affectées par la sécheresse.

En dépit de la situation humanitaire actuelle, l’ajout des vaccins antipneumococciques dans le programme de vaccination systématique en Éthiopie témoignent de l’engagement de ce pays à réduire le nombre d’enfants succombant à la pneumonie chaque année.


(1) D’après la dernière prévision stratégique de demandes v2.0 

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