La méningite à pneumocoques de type A, l'encéphalite japonaise et le cancer du col parmi les maladies identifiées

Genève, le 25 Juin 2008 - Une alliance des principales organisations du monde de la santé, de gouvernements et de partenaires privés a approuvé aujourd'hui un plan d'introduction dans les pays les plus pauvres du globe d'une nouvelle génération de vaccins d'avant-garde et de vaccins sous-utilisés.

La stratégie approuvée aujourd'hui par le conseil de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, ou GAVI Alliance, va considérer un soutien futur contre le cancer du col, le choléra, la typhoïde, la méningite A, la rage, l'encéphalite japonaise et la rubéole.

"Depuis la fondation de GAVI en 2000, nous avons amélioré l'accès à la vaccination pour 176 millions d'enfants, ce qui a permis de sauver environ 2,9 millions de vies. Cependant, d’autres maladies continuent à tuer. Le cancer du col, par exemple, touche 500 000 femmes chaque année, et en tue 250 000 par an, la majorité dans les pays pauvres," explique Julian Lob-Levyt, secrétaire exécutif de GAVI Alliance. "Cette stratégie va attaquer certaines maladies les plus meurtrières du monde et représente pour nous un nouveau défi dans nos efforts visant à offrir une santé de qualité aux peuples les plus vulnérables du monde entier. "

Au cours des prochains mois, l'Alliance, qui offre déjà un soutien aux pays pour la diffusion de vaccins contre l'hépatite B, le Hib, la fièvre jaune, le rotavirus et les maladies à pneumocoques, va se pencher sur les autres vaccins prioritaires, en fonction des demandes des pays et des ressources et vaccins à disposition. Le conseil de GAVI se réunira plus tard dans l’année afin de se mettre d’accord sur la mise en œuvre et les implications financières du plan.

Fondée sur une liste de maladies prioritaires définie par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la stratégie est le résultat d'un examen attentif des maladies candidates et des vaccins futurs, dont celui contre la malaria. Elle a été élaborée sur la base des avis d'un comité d'experts indépendants et tient compte du nombre sans précédents de nouveaux vaccins qui seront disponibles dans les pays en développement au cours de la prochaine décennie.

"L'apparition de nouvelles technologies en matière de vaccins ouvre de grandes perspectives pour les efforts mondiaux de vaccination", a déclaré le Dr. Robert E. Black, président de l'Ecole Bloomberg de Santé publique de l'Université Jonhs Hopkins, qui dirigeait le comité d'experts. "La diffusion de ces vaccins aux pays les plus pauvres du monde permettra de sauver des millions de vies et d'éviter des maladies inutiles."

Les membres du conseil de GAVI ont observé que l'Alliance devra compter sur un soutien accru des donateurs pour pouvoir mettre en oeuvre la nouvelle stratégie, mais ils ont par ailleurs affirmé qu'ils espéraient que les succès des dernières campagnes de vaccination continueront à faire de la vaccination un investissement attractif pour les fonds d'aide au développement.

"C'est là une des décisions les plus importantes prises par le Conseil et elle aura un impact extrêmement positif sur mon pays", a déclaré S.E. Major Courage Quashigah, ministre de la Santé du Ghana et membre du conseil de GAVI Alliance.

La méningite à pneumocoques de type A, l'encéphalite japonaise et le cancer du col parmi les maladies identifiées

Genève, le 25 Juin 2008 - Une alliance des principales organisations du monde de la santé, de gouvernements et de partenaires privés a approuvé aujourd'hui un plan d'introduction dans les pays les plus pauvres du globe d'une nouvelle génération de vaccins d'avant-garde et de vaccins sous-utilisés.

La stratégie approuvée aujourd'hui par le conseil de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, ou GAVI Alliance, va considérer un soutien futur contre le cancer du col, le choléra, la typhoïde, la méningite A, la rage, l'encéphalite japonaise et la rubéole.

"Depuis la fondation de GAVI en 2000, nous avons amélioré l'accès à la vaccination pour 176 millions d'enfants, ce qui a permis de sauver environ 2,9 millions de vies. Cependant, d’autres maladies continuent à tuer. Le cancer du col, par exemple, touche 500 000 femmes chaque année, et en tue 250 000 par an, la majorité dans les pays pauvres," explique Julian Lob-Levyt, secrétaire exécutif de GAVI Alliance. "Cette stratégie va attaquer certaines maladies les plus meurtrières du monde et représente pour nous un nouveau défi dans nos efforts visant à offrir une santé de qualité aux peuples les plus vulnérables du monde entier. "

Au cours des prochains mois, l'Alliance, qui offre déjà un soutien aux pays pour la diffusion de vaccins contre l'hépatite B, le Hib, la fièvre jaune, le rotavirus et les maladies à pneumocoques, va se pencher sur les autres vaccins prioritaires, en fonction des demandes des pays et des ressources et vaccins à disposition. Le conseil de GAVI se réunira plus tard dans l’année afin de se mettre d’accord sur la mise en œuvre et les implications financières du plan.

Fondée sur une liste de maladies prioritaires définie par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la stratégie est le résultat d'un examen attentif des maladies candidates et des vaccins futurs, dont celui contre la malaria. Elle a été élaborée sur la base des avis d'un comité d'experts indépendants et tient compte du nombre sans précédents de nouveaux vaccins qui seront disponibles dans les pays en développement au cours de la prochaine décennie.

"L'apparition de nouvelles technologies en matière de vaccins ouvre de grandes perspectives pour les efforts mondiaux de vaccination", a déclaré le Dr. Robert E. Black, président de l'Ecole Bloomberg de Santé publique de l'Université Jonhs Hopkins, qui dirigeait le comité d'experts. "La diffusion de ces vaccins aux pays les plus pauvres du monde permettra de sauver des millions de vies et d'éviter des maladies inutiles."

Les membres du conseil de GAVI ont observé que l'Alliance devra compter sur un soutien accru des donateurs pour pouvoir mettre en oeuvre la nouvelle stratégie, mais ils ont par ailleurs affirmé qu'ils espéraient que les succès des dernières campagnes de vaccination continueront à faire de la vaccination un investissement attractif pour les fonds d'aide au développement.

"C'est là une des décisions les plus importantes prises par le Conseil et elle aura un impact extrêmement positif sur mon pays", a déclaré S.E. Major Courage Quashigah, ministre de la Santé du Ghana et membre du conseil de GAVI Alliance.

Abonnez-vous à notre infolettre