Les vaccins antipneumococciques permettront de réduire considérablement le nombre de décès dus à la pneumonie

Cameroon pnuemococcal launch June 2011

Genève, 30 juin 2011 - Les gouvernements de la République centrafricaine, du Bénin et du Cameroun ont inscrit la vaccination contre la pneumonie, l'une des maladies infantiles les plus meurtrières dans le monde, à leur calendrier vaccinal.

Financés par l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), ces vaccins salvateurs protègent contre les infections à pneumocoque, responsables de la forme la plus grave de pneumonie, principale cause de mortalité infantile des moins de cinq ans. La maladie à pneumocoque est également responsable de la méningite, qui est susceptible de provoquer chez les survivants des handicaps permanents, y compris des déficiences mentales et des crises convulsives.

En République centrafricaine et au Cameroun, l'introduction du vaccin est prévue cette semaine. Au Bénin, le lancement de la campagne de vaccination aura lieu en juillet.

« L'introduction de ce vaccin représente une étape majeure pour notre jeune génération. Ce nouveau vaccin leur offre aujourd'hui l'espoir de grandir en bonne santé et de mener un avenir productif », selon le Dr. Jean Michel Mandaba, ministre de la Santé de la République Centrafricaine.

GAVI, qui réunit des gouvernements, l'UNICEF, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d'autres acteurs clés du monde de la santé, a pour mission de vacciner les enfants défavorisés de plus de 40 pays d'ici 2015.

Ces sept derniers mois, le Nicaragua, le Guyana, le Yémen, le Kenya, la Sierra Leone, le Mali, la République démocratique du Congo (RDC) et le Honduras ont introduit ces vaccins anti-pneumocoques.

« Le vaccin anti-pneumocoque est essentiel pour les pays d'Afrique où les infections dues au Pneumocoque atteignent une mortalité de 19 à 21% chez les moins de cinq ans », selon le Dr. André Mama Fouda, ministre de la Santé camerounais.  « Le Benin, le Cameroun et la République Centrafricaine l'introduiront dans leurs Programmes de Vaccination dès le mois de juillet 2011. Nous espérons que d'autres pays en Afrique continueront à suivre cet exemple et pourront protéger leurs enfants à leur tour. »

« Nous sommes déterminés à lutter contre la pneumonie et sommes fiers de cofinancer ce vaccin salvateur. La pérennisation des programmes nationaux de vaccination implique un engagement important de notre part », a déclaré la Professeur Dorothée Akoko Kindé Gazard, ministre de la Santé béninois.

« Au nom de GAVI Alliance, nous tenons à féliciter le Bénin, la République centrafricaine et le Cameroun pour leur leadership dans la réduction de la mortalité infantile », a déclaré Helen Evans, PDG par intérim de GAVI.

 Ensemble, nous offrons aux enfants de ces pays les meilleurs outils disponibles pour lutter contre cette maladie mortelle ».

Le déploiement du vaccin contre le pneumocoque intervient quelques semaines après la conférence des donateurs organisée par GAVI, au cours de laquelle les partenaires se sont engagés à verser 4,3 milliards US$ pour permettre à l'Alliance de toucher un plus grand nombre d'enfants plus vite que prévu et d'accélérer l'introduction des nouveaux vaccins. Grâce à ce financement, GAVI pourra s'atteler à soutenir l'introduction du vaccin antipneumococcique dans plus de 40 pays d'ici 2015.

Le déploiement du vaccin anti-pneumocoque dans des pays tels que la République centrafricaine, le Cameroun et le Bénin a été rendu possible grâce à un dispositif de financement innovant, appelé Garantie de marché (AMC), dont GAVI a été le pionnier.

Grâce au montant de 1,5 milliard US$ apporté par l'Italie, le Royaume-Uni, le Canada, la Fédération de Russie, la Norvège et la Fondation Bill & Melinda Gates, et à l'engagement à hauteur de 1,3 milliard US$ de GAVI, l'AMC a permis d'accélérer la capacité de production des deux fabricants de vaccins recrutés jusqu'ici. Cela a permis de rendre ces vaccins anti-pneumocoques de nouvelle génération plus abordables dans les pays en développement, puisqu'ils sont désormais disponibles pour une fraction du prix établi dans les pays développés.

Les vaccins antipneumococciques permettront de réduire considérablement le nombre de décès dus à la pneumonie

Cameroon pnuemococcal launch June 2011

Genève, 30 juin 2011 - Les gouvernements de la République centrafricaine, du Bénin et du Cameroun ont inscrit la vaccination contre la pneumonie, l'une des maladies infantiles les plus meurtrières dans le monde, à leur calendrier vaccinal.

Financés par l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), ces vaccins salvateurs protègent contre les infections à pneumocoque, responsables de la forme la plus grave de pneumonie, principale cause de mortalité infantile des moins de cinq ans. La maladie à pneumocoque est également responsable de la méningite, qui est susceptible de provoquer chez les survivants des handicaps permanents, y compris des déficiences mentales et des crises convulsives.

En République centrafricaine et au Cameroun, l'introduction du vaccin est prévue cette semaine. Au Bénin, le lancement de la campagne de vaccination aura lieu en juillet.

« L'introduction de ce vaccin représente une étape majeure pour notre jeune génération. Ce nouveau vaccin leur offre aujourd'hui l'espoir de grandir en bonne santé et de mener un avenir productif », selon le Dr. Jean Michel Mandaba, ministre de la Santé de la République Centrafricaine.

GAVI, qui réunit des gouvernements, l'UNICEF, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d'autres acteurs clés du monde de la santé, a pour mission de vacciner les enfants défavorisés de plus de 40 pays d'ici 2015.

Ces sept derniers mois, le Nicaragua, le Guyana, le Yémen, le Kenya, la Sierra Leone, le Mali, la République démocratique du Congo (RDC) et le Honduras ont introduit ces vaccins anti-pneumocoques.

« Le vaccin anti-pneumocoque est essentiel pour les pays d'Afrique où les infections dues au Pneumocoque atteignent une mortalité de 19 à 21% chez les moins de cinq ans », selon le Dr. André Mama Fouda, ministre de la Santé camerounais.  « Le Benin, le Cameroun et la République Centrafricaine l'introduiront dans leurs Programmes de Vaccination dès le mois de juillet 2011. Nous espérons que d'autres pays en Afrique continueront à suivre cet exemple et pourront protéger leurs enfants à leur tour. »

« Nous sommes déterminés à lutter contre la pneumonie et sommes fiers de cofinancer ce vaccin salvateur. La pérennisation des programmes nationaux de vaccination implique un engagement important de notre part », a déclaré la Professeur Dorothée Akoko Kindé Gazard, ministre de la Santé béninois.

« Au nom de GAVI Alliance, nous tenons à féliciter le Bénin, la République centrafricaine et le Cameroun pour leur leadership dans la réduction de la mortalité infantile », a déclaré Helen Evans, PDG par intérim de GAVI.

 Ensemble, nous offrons aux enfants de ces pays les meilleurs outils disponibles pour lutter contre cette maladie mortelle ».

Le déploiement du vaccin contre le pneumocoque intervient quelques semaines après la conférence des donateurs organisée par GAVI, au cours de laquelle les partenaires se sont engagés à verser 4,3 milliards US$ pour permettre à l'Alliance de toucher un plus grand nombre d'enfants plus vite que prévu et d'accélérer l'introduction des nouveaux vaccins. Grâce à ce financement, GAVI pourra s'atteler à soutenir l'introduction du vaccin antipneumococcique dans plus de 40 pays d'ici 2015.

Le déploiement du vaccin anti-pneumocoque dans des pays tels que la République centrafricaine, le Cameroun et le Bénin a été rendu possible grâce à un dispositif de financement innovant, appelé Garantie de marché (AMC), dont GAVI a été le pionnier.

Grâce au montant de 1,5 milliard US$ apporté par l'Italie, le Royaume-Uni, le Canada, la Fédération de Russie, la Norvège et la Fondation Bill & Melinda Gates, et à l'engagement à hauteur de 1,3 milliard US$ de GAVI, l'AMC a permis d'accélérer la capacité de production des deux fabricants de vaccins recrutés jusqu'ici. Cela a permis de rendre ces vaccins anti-pneumocoques de nouvelle génération plus abordables dans les pays en développement, puisqu'ils sont désormais disponibles pour une fraction du prix établi dans les pays développés.

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