Les conclusions corroborent les recherches menées dans d’autres environnements à faible revenu et à morbidité élevée — notamment en Afrique — montrant que la vaccination contre le rotavirus peut avoir un impact majeur en matière de santé publique

Genève et Seattle — Les résultats d’un essai clinique sans précédent sur les vaccins antirotavirus dans les pays en développement d’Asie ainsi que ceux d’un nouvel essai en Afrique, publiés aujourd’hui dans la revue The Lancet, contribuent à prouver, une fois de plus, leur sécurité, leur efficacité et leur capacité à sauver des vies.

Dans les communautés où les soins urgents sont hors de portée, la vaccination constitue le meilleur moyen de prévenir les décès imputables au rotavirus. 

Dr. K. Zaman, scientifique et épidémiologiste du ICDDR, Bangladesh

Selon les estimations les plus récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les infections au rotavirus sont la cause de 500 000 décès d’enfants dans le monde en 2004. En Asie et en Afrique, où se produisent plus de 85 pour cent des décès imputables au rotavirus, prévenir ces infections grâce à la vaccination aurait un impact significatif sur la diarrhée et la mortalité infantile.

«Il est indispensable que la vaccination contre le rotavirus fasse partie d’un ensemble de stratégies pour atteindre l’objectif 4 du Millénaire pour le Développement», ont déclaré Anthony Nelson, professeur en pédiatrie à l’Université chinoise de Hong Kong, et Roger Glass, directeur du Centre international Fogarty (Instituts nationaux de santé américains), en commentant ces conclusions. «Les pays qui ont introduit les vaccins antirotavirus dans leurs programmes nationaux commencent déjà à en constater les avantages importants.»

Les essais cliniques menés en Asie et en Afrique portaient sur le RotaTeq®, un vaccin antirotavirus pentavalent à prendre par voie orale et fabriqué par Merck & Co., Inc. — l’un des deux vaccins contre le rotavirus dont on dispose à prendre par voie orale .

«Pour la première fois dans les populations pauvres d’Asie, nous avons démontré que les vaccins antirotavirus réduisaient de moitié l’incidence de la diarrhée aiguë au cours de la première année de vie, moment où les enfants sont exposés au plus grand risque», a déclaré le Dr. K. Zaman, scientifique et épidémiologiste du Centre international de recherche sur les maladies diarrhéiques au Bangladesh (International Centre for Diarrhoeal Disease Research – ICDDR, B) et principal auteur de l’essai mené en Asie. «Dans les communautés où les soins urgents sont hors de portée, la vaccination constitue le meilleur moyen de prévenir les décès imputables au rotavirus.»

Plus de 2 000 nourrissons au Bangladesh et au Vietnam participaient aux essais visant à évaluer l’efficacité des vaccins dans des environnements d’Asie où les revenus sont faibles et la charge de morbidité élevée. Cette étude était la première à contrôler l’efficacité du vaccin antirotavirus au-delà de la première année de vie dans cette région.

Il a été démontré que l’efficacité de ce vaccin — 48,3 pour cent contre l’infection aiguë — se maintenait pratiquement tout au long des deux années de suivi. Bien que cette efficacité soit plus faible que dans les pays développés, les conclusions semblent indiquer que des centaines de milliers de vies pourraient être sauvées dans cette seule région si les vaccins étaient largement utilisés.

«Ces conclusions viennent appuyer l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui recommande une plus large utilisation des vaccins antirotavirus dans les pays les plus pauvres d’Asie et d’Afrique, où ils pourront s’avérer le plus bénéfique», a déclaré le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, directeur du Département Vaccination, vaccins et produits biologiques de l’OMS. «Ces vaccins peuvent redynamiser les programmes de lutte contre la diarrhée partout dans le monde et permettre d’accomplir des progrès majeurs pour mettre fin à l’une des maladies infantiles les plus meurtrières.»

En 2009, l’OMS a recommandé que tous les pays incluent les vaccins antirotavirus dans leur programme national de vaccination après avoir revu ces données et d’autres essais menés dans des pays en développement et des pays développés. L’introduction de ces vaccins est fortement recommandée dans les pays où plus de 10 pour cent des décès chez les enfants de moins de cinq ans sont dus à la diarrhée.

«Les preuves sont évidentes: la vaccination contre le rotavirus constitue l’un des meilleurs moyens de protéger des millions d’enfants de la diarrhée aiguë, souvent mortelle», a déclaré le Dr Tachi Yamada, président du programme de santé mondiale à la Fondation Bill & Melinda Gates. «Les bailleurs de fonds et les dirigeants politiques doivent maintenant faire en sorte que nous puissions fournir ces vaccins aux enfants qui en ont le plus besoin.»

Les essais cliniques menés en Afrique, au Ghana, au Kenya et au Mali, également parus dans la revue The Lancet, ont démontré une fois de plus que la vaccination contre le rotavirus conférait une protection significative en Afrique subsaharienne. Ces essais viennent compléter et appuyer les conclusions, publiées plus tôt dans l’année, du tout premier essai clinique sur les vaccins antirotavirus en Afrique.

«Ces essais prouvent une fois de plus que les vaccins antirotavirus constituent des armes puissantes pour sauver la vie des enfants les plus vulnérables du monde. Pourtant, en raison de l’insuffisance des fonds, quelques pays à peine parmi les plus pauvres du monde ont inclus ces vaccins dans les programmes de vaccination systématique», a déclaré Julian Lob-Levyt, Président-directeur général de GAVI Alliance.

Cette dernière mène une campagne de collecte de fonds en vue d’atteindre son objectif visant à soutenir l’introduction des vaccins antirotavirus dans au moins 44 pays à faible revenu d’ici 2015. «Ces vaccins s’avèrent plus que jamais indispensables dans les pays ayant les plus faibles revenus, où l’accès aux soins de santé est particulièrement limité et la charge de morbidité particulièrement élevée.»

Les preuves sont évidentes: la vaccination contre le rotavirus constitue l’un des meilleurs moyens de protéger des millions d’enfants de la diarrhée aiguë, souvent mortelle. 

Dr Tachi Yamada, président du programme de santé mondiale à la Fondation Bill & Melinda Gates

Partout où a été mise en place la vaccination contre le rotavirus — dans les pays développés comme dans les pays en développement — les essais montrent une diminution importante du nombre de décès ou d’hospitalisations dus au rotavirus.

Des résultats récents provenant du Mexique indiquent que l’introduction de ce vaccin en 2006 a été suivie d’une diminution de plus de 65 pour cent des décès dus à la diarrhée au cours de la saison 2009 du rotavirus chez les enfants âgés de deux ans ou moins.

Au Nicaragua, le premier pays en développement à avoir introduit la vaccination contre le rotavirus, ce vaccin a permis d’éviter 60 pour cent des cas graves et de réduire de moitié les admissions hospitalières et les consultations dans les services d’urgence.

De manière plus générale, les chercheurs constatent également que la vaccination peut s’avérer indirectement profitable pour les enfants non vaccinés en limitant le nombre d’infections environnantes, ce qui semble indiquer un effet d’immunité de groupe où l’impact potentiel de la vaccination s’étend au-delà de celui prévu par les études d’efficacité.

Ces preuves en constante augmentation soulignent le rôle important que les vaccins antirotavirus peuvent jouer en association avec un ensemble intégré d’interventions essentielles pour prévenir et traiter les nombreuses causes de maladies diarrhéiques.

Parmi les interventions complémentaires et à l’efficacité prouvée pour combattre les autres causes de diarrhée figurent l’accès à de l’eau propre et sûre, une meilleure hygiène, l’assainissement, les sels de réhydratation orale à faible osmolarité, l’allaitement au sein, la vitamine A ainsi que le complément en zinc. Dans sa recommendation, l’OMS encourageait la mise en œuvre de la vaccination contre le rotavirus dans le cadre d’une approche exhaustive prenant en compte tous les moyens à disposition pour lutter contre la maladie diarrhéique.

Les essais cliniques ont été coordonnés et cofinancés par un partenariat entre le fabricant de vaccins Merck et le Programme «vaccination contre le rotavirus» (collaboration entre PATH, l’OMS et les Centers for Disease Control and Prevention aux Etats-Unis, financée par GAVI Alliance).

«L’OMS a commandé ces essais afin de savoir comment agiraient les vaccins antirotavirus là où le besoin se fait le plus ressentir de nos jours», a déclaré le Dr Kathleen Neuzil, principale conseillère clinique en matière de vaccins à PATH.

«On sait que les vaccins oraux agissent de différentes manières selon les environnements, et les dernières conclusions viennent encore confirmer que les vaccins antirotavirus peuvent avoir un impact majeur en matière de santé publique dans les pays en développement d’Afrique et d’Asie — bien plus important que celui que nous avons constaté aux Etats-Unis et en Europe. La charge de morbidité y est beaucoup plus élevée.»

GAVI Alliance mène une vaste campagne exhortant les donateurs à apporter des fonds suffisants pour soutenir l’introduction de la vaccination contre le rotavirus. Cette dernière organisera une réunion de financement le 6 octobre, à la suite du sommet sur les progrès accomplis vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, qui se tiendra en septembre à New York. GAVI soulignera qu’il ne sera pas possible d’atteindre l’OMD 4 si l’on ne généralise pas la vaccination contre les infections à pneumocoques et à rotavirus.

Les conclusions corroborent les recherches menées dans d’autres environnements à faible revenu et à morbidité élevée — notamment en Afrique — montrant que la vaccination contre le rotavirus peut avoir un impact majeur en matière de santé publique

Genève et Seattle — Les résultats d’un essai clinique sans précédent sur les vaccins antirotavirus dans les pays en développement d’Asie ainsi que ceux d’un nouvel essai en Afrique, publiés aujourd’hui dans la revue The Lancet, contribuent à prouver, une fois de plus, leur sécurité, leur efficacité et leur capacité à sauver des vies.

Dans les communautés où les soins urgents sont hors de portée, la vaccination constitue le meilleur moyen de prévenir les décès imputables au rotavirus. 

Dr. K. Zaman, scientifique et épidémiologiste du ICDDR, Bangladesh

Selon les estimations les plus récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les infections au rotavirus sont la cause de 500 000 décès d’enfants dans le monde en 2004. En Asie et en Afrique, où se produisent plus de 85 pour cent des décès imputables au rotavirus, prévenir ces infections grâce à la vaccination aurait un impact significatif sur la diarrhée et la mortalité infantile.

«Il est indispensable que la vaccination contre le rotavirus fasse partie d’un ensemble de stratégies pour atteindre l’objectif 4 du Millénaire pour le Développement», ont déclaré Anthony Nelson, professeur en pédiatrie à l’Université chinoise de Hong Kong, et Roger Glass, directeur du Centre international Fogarty (Instituts nationaux de santé américains), en commentant ces conclusions. «Les pays qui ont introduit les vaccins antirotavirus dans leurs programmes nationaux commencent déjà à en constater les avantages importants.»

Les essais cliniques menés en Asie et en Afrique portaient sur le RotaTeq®, un vaccin antirotavirus pentavalent à prendre par voie orale et fabriqué par Merck & Co., Inc. — l’un des deux vaccins contre le rotavirus dont on dispose à prendre par voie orale .

«Pour la première fois dans les populations pauvres d’Asie, nous avons démontré que les vaccins antirotavirus réduisaient de moitié l’incidence de la diarrhée aiguë au cours de la première année de vie, moment où les enfants sont exposés au plus grand risque», a déclaré le Dr. K. Zaman, scientifique et épidémiologiste du Centre international de recherche sur les maladies diarrhéiques au Bangladesh (International Centre for Diarrhoeal Disease Research – ICDDR, B) et principal auteur de l’essai mené en Asie. «Dans les communautés où les soins urgents sont hors de portée, la vaccination constitue le meilleur moyen de prévenir les décès imputables au rotavirus.»

Plus de 2 000 nourrissons au Bangladesh et au Vietnam participaient aux essais visant à évaluer l’efficacité des vaccins dans des environnements d’Asie où les revenus sont faibles et la charge de morbidité élevée. Cette étude était la première à contrôler l’efficacité du vaccin antirotavirus au-delà de la première année de vie dans cette région.

Il a été démontré que l’efficacité de ce vaccin — 48,3 pour cent contre l’infection aiguë — se maintenait pratiquement tout au long des deux années de suivi. Bien que cette efficacité soit plus faible que dans les pays développés, les conclusions semblent indiquer que des centaines de milliers de vies pourraient être sauvées dans cette seule région si les vaccins étaient largement utilisés.

«Ces conclusions viennent appuyer l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui recommande une plus large utilisation des vaccins antirotavirus dans les pays les plus pauvres d’Asie et d’Afrique, où ils pourront s’avérer le plus bénéfique», a déclaré le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, directeur du Département Vaccination, vaccins et produits biologiques de l’OMS. «Ces vaccins peuvent redynamiser les programmes de lutte contre la diarrhée partout dans le monde et permettre d’accomplir des progrès majeurs pour mettre fin à l’une des maladies infantiles les plus meurtrières.»

En 2009, l’OMS a recommandé que tous les pays incluent les vaccins antirotavirus dans leur programme national de vaccination après avoir revu ces données et d’autres essais menés dans des pays en développement et des pays développés. L’introduction de ces vaccins est fortement recommandée dans les pays où plus de 10 pour cent des décès chez les enfants de moins de cinq ans sont dus à la diarrhée.

«Les preuves sont évidentes: la vaccination contre le rotavirus constitue l’un des meilleurs moyens de protéger des millions d’enfants de la diarrhée aiguë, souvent mortelle», a déclaré le Dr Tachi Yamada, président du programme de santé mondiale à la Fondation Bill & Melinda Gates. «Les bailleurs de fonds et les dirigeants politiques doivent maintenant faire en sorte que nous puissions fournir ces vaccins aux enfants qui en ont le plus besoin.»

Les essais cliniques menés en Afrique, au Ghana, au Kenya et au Mali, également parus dans la revue The Lancet, ont démontré une fois de plus que la vaccination contre le rotavirus conférait une protection significative en Afrique subsaharienne. Ces essais viennent compléter et appuyer les conclusions, publiées plus tôt dans l’année, du tout premier essai clinique sur les vaccins antirotavirus en Afrique.

«Ces essais prouvent une fois de plus que les vaccins antirotavirus constituent des armes puissantes pour sauver la vie des enfants les plus vulnérables du monde. Pourtant, en raison de l’insuffisance des fonds, quelques pays à peine parmi les plus pauvres du monde ont inclus ces vaccins dans les programmes de vaccination systématique», a déclaré Julian Lob-Levyt, Président-directeur général de GAVI Alliance.

Cette dernière mène une campagne de collecte de fonds en vue d’atteindre son objectif visant à soutenir l’introduction des vaccins antirotavirus dans au moins 44 pays à faible revenu d’ici 2015. «Ces vaccins s’avèrent plus que jamais indispensables dans les pays ayant les plus faibles revenus, où l’accès aux soins de santé est particulièrement limité et la charge de morbidité particulièrement élevée.»

Les preuves sont évidentes: la vaccination contre le rotavirus constitue l’un des meilleurs moyens de protéger des millions d’enfants de la diarrhée aiguë, souvent mortelle. 

Dr Tachi Yamada, président du programme de santé mondiale à la Fondation Bill & Melinda Gates

Partout où a été mise en place la vaccination contre le rotavirus — dans les pays développés comme dans les pays en développement — les essais montrent une diminution importante du nombre de décès ou d’hospitalisations dus au rotavirus.

Des résultats récents provenant du Mexique indiquent que l’introduction de ce vaccin en 2006 a été suivie d’une diminution de plus de 65 pour cent des décès dus à la diarrhée au cours de la saison 2009 du rotavirus chez les enfants âgés de deux ans ou moins.

Au Nicaragua, le premier pays en développement à avoir introduit la vaccination contre le rotavirus, ce vaccin a permis d’éviter 60 pour cent des cas graves et de réduire de moitié les admissions hospitalières et les consultations dans les services d’urgence.

De manière plus générale, les chercheurs constatent également que la vaccination peut s’avérer indirectement profitable pour les enfants non vaccinés en limitant le nombre d’infections environnantes, ce qui semble indiquer un effet d’immunité de groupe où l’impact potentiel de la vaccination s’étend au-delà de celui prévu par les études d’efficacité.

Ces preuves en constante augmentation soulignent le rôle important que les vaccins antirotavirus peuvent jouer en association avec un ensemble intégré d’interventions essentielles pour prévenir et traiter les nombreuses causes de maladies diarrhéiques.

Parmi les interventions complémentaires et à l’efficacité prouvée pour combattre les autres causes de diarrhée figurent l’accès à de l’eau propre et sûre, une meilleure hygiène, l’assainissement, les sels de réhydratation orale à faible osmolarité, l’allaitement au sein, la vitamine A ainsi que le complément en zinc. Dans sa recommendation, l’OMS encourageait la mise en œuvre de la vaccination contre le rotavirus dans le cadre d’une approche exhaustive prenant en compte tous les moyens à disposition pour lutter contre la maladie diarrhéique.

Les essais cliniques ont été coordonnés et cofinancés par un partenariat entre le fabricant de vaccins Merck et le Programme «vaccination contre le rotavirus» (collaboration entre PATH, l’OMS et les Centers for Disease Control and Prevention aux Etats-Unis, financée par GAVI Alliance).

«L’OMS a commandé ces essais afin de savoir comment agiraient les vaccins antirotavirus là où le besoin se fait le plus ressentir de nos jours», a déclaré le Dr Kathleen Neuzil, principale conseillère clinique en matière de vaccins à PATH.

«On sait que les vaccins oraux agissent de différentes manières selon les environnements, et les dernières conclusions viennent encore confirmer que les vaccins antirotavirus peuvent avoir un impact majeur en matière de santé publique dans les pays en développement d’Afrique et d’Asie — bien plus important que celui que nous avons constaté aux Etats-Unis et en Europe. La charge de morbidité y est beaucoup plus élevée.»

GAVI Alliance mène une vaste campagne exhortant les donateurs à apporter des fonds suffisants pour soutenir l’introduction de la vaccination contre le rotavirus. Cette dernière organisera une réunion de financement le 6 octobre, à la suite du sommet sur les progrès accomplis vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, qui se tiendra en septembre à New York. GAVI soulignera qu’il ne sera pas possible d’atteindre l’OMD 4 si l’on ne généralise pas la vaccination contre les infections à pneumocoques et à rotavirus.

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