Les derniers chiffres montrent une augmentation de la couverture vaccinale contre la rougeole, le pneumocoque et le rotavirus dans les pays en développement, mais la couverture pour les vaccins de base reste inchangée à 80%

Sierra Leone: vaccination card

Une infirmière remplit une carte de vaccination après avoir vacciné une jeune fille contre le tétanos dans son école secondaire près de Moyamba, au Sierra Leone.
Crédit : Gavi/2016/Kate Holt.

Genève, le 20 juillet 2017 – « L’extraordinaire amélioration de la couverture vaccinale observée depuis 2000 risque de subir un coup d’arrêt, du fait des conflits armés, des migrations humaines et animales, de l’urbanisation et de la défiance envers la vaccination qui constituent de nouveaux obstacles aux actions mondiales en faveur de la vaccination, » déplore le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi, l’Alliance du Vaccin.

Les nouveaux chiffres publiés conjointement cette semaine par l’OMS et l’UNICEF montrent que dans 68 des pays les plus pauvres de la planète, la couverture vaccinale a stagné à 80% au cours des trois dernières années, alors que près d’un million d’enfants de plus qu’en 2015 avaient reçu en 2016 les vaccins de base contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC). Des millions d’enfants sont toujours sous-vaccinés dans les pays déchirés par les conflits armés, de la Syrie au Soudan du Sud.

« Depuis 2000, les efforts internationaux sans précédent destinés à améliorer la vaccination dans les pays les plus  pauvres du monde, ont permis de sauver des millions d’enfants des maladies meurtrières comme la rougeole, le tétanos et la coqueluche » a ajouté le Dr Berkley. « Grâce aux vaccins, le nombre d’enfants qui atteignent l’âge de cinq ans n’a jamais été aussi élevé. »

« Ces chiffres, qui restent toutefois à vérifier de façon plus détaillée par des enquêtes locales, semblent indiquer que ces progrès extraordinaires pourraient s’arrêter là. Il devient plus difficile d’atteindre tous les enfants du fait de la conjugaison de nouveaux obstacles tels que les conflits armés, les migrations humaines et animales, l’urbanisation et la défiance envers la vaccination. Il est particulièrement inquiétant de constater que le Nigéria a dépassé l’Inde quant au nombre d’enfants non vaccinés, alors que sa population représente moins d’un septième de celle de l’Inde. Il nous faut maintenant redoubler d’efforts pour relever ces défis et faire en sorte que tous les enfants sans exception bénéficient de ces vaccins qui peuvent leur sauver la vie. »

« Ces données montrent également des points positifs, » note toutefois le Dr Berkley. « À travers l’Afrique, des millions d’enfants en plus bénéficient des nouveaux vaccins qui protègent contre les principales causes de pneumonie et de diarrhée. Le système de santé du Libéria se relève après les dommages causés par la maladie à virus Ebola, tandis que l’engagement de l’Inde envers la vaccination systématique continue à porter ses fruits. »

Dans les 68 pays bénéficiant du soutien de Gavi, 5,4 millions d’enfants en plus ont reçu leur seconde dose de vaccin contre la rougeole en 2016 ; 4,8 millions d’enfants en plus ont été vaccinés contre la principale cause de pneumonie et 2,3 millions en plus contre le rotavirus, principale cause de diarrhée sévère.

Les estimations de l’OMS et de l’UNICEF sur la couverture vaccinale en 2016 (WUENIC 2016) montrent que :

  • 19,5 millions d’enfants dans le monde n’ont pas reçu les trois doses de vaccin DTC (DTC3)
  • La couverture du DTC3 au Libéria a atteint 79%, alors qu’elle était seulement de 52% en 2015, tandis que la couverture en Inde a atteint 88%, contre 58% en 2000.
  • Avec 3,4 millions d’enfants qui n’ont pas reçu le DTC3 (contre 2,9 millions en Inde), le Nigéria a dépassé l’Inde en nombre d’enfants non vaccinés.
  • Dans les 68 pays où Gavi est présent, la couverture avec les vaccins Hib, pneumocoque et rougeole a nettement augmenté en 2016. La couverture vaccinale pour 3 doses de Hib (Hib3) est passée de 67% à 78%, la couverture pour le vaccin contre le pneumocoque de 35% à 41% et pour les deux doses de vaccin contre la rougeole de 43% à 50%.
  • Un quart des enfants des pays bénéficiant du soutien de Gavi sont maintenant protégés contre le rotavirus, une des principales causes de diarrhée, grâce aux vaccins soutenus par Gavi.
  • La différence de couverture du DTC3 entre les pays bénéficiant du soutien de Gavi et les pays à revenu élevé est maintenant la moitié de ce qu’elle était en 2000 (33% en 2000 ; 16% en 2016).

 

Les derniers chiffres montrent une augmentation de la couverture vaccinale contre la rougeole, le pneumocoque et le rotavirus dans les pays en développement, mais la couverture pour les vaccins de base reste inchangée à 80%

Sierra Leone: vaccination card

Une infirmière remplit une carte de vaccination après avoir vacciné une jeune fille contre le tétanos dans son école secondaire près de Moyamba, au Sierra Leone.
Crédit : Gavi/2016/Kate Holt.

Genève, le 20 juillet 2017 – « L’extraordinaire amélioration de la couverture vaccinale observée depuis 2000 risque de subir un coup d’arrêt, du fait des conflits armés, des migrations humaines et animales, de l’urbanisation et de la défiance envers la vaccination qui constituent de nouveaux obstacles aux actions mondiales en faveur de la vaccination, » déplore le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi, l’Alliance du Vaccin.

Les nouveaux chiffres publiés conjointement cette semaine par l’OMS et l’UNICEF montrent que dans 68 des pays les plus pauvres de la planète, la couverture vaccinale a stagné à 80% au cours des trois dernières années, alors que près d’un million d’enfants de plus qu’en 2015 avaient reçu en 2016 les vaccins de base contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC). Des millions d’enfants sont toujours sous-vaccinés dans les pays déchirés par les conflits armés, de la Syrie au Soudan du Sud.

« Depuis 2000, les efforts internationaux sans précédent destinés à améliorer la vaccination dans les pays les plus  pauvres du monde, ont permis de sauver des millions d’enfants des maladies meurtrières comme la rougeole, le tétanos et la coqueluche » a ajouté le Dr Berkley. « Grâce aux vaccins, le nombre d’enfants qui atteignent l’âge de cinq ans n’a jamais été aussi élevé. »

« Ces chiffres, qui restent toutefois à vérifier de façon plus détaillée par des enquêtes locales, semblent indiquer que ces progrès extraordinaires pourraient s’arrêter là. Il devient plus difficile d’atteindre tous les enfants du fait de la conjugaison de nouveaux obstacles tels que les conflits armés, les migrations humaines et animales, l’urbanisation et la défiance envers la vaccination. Il est particulièrement inquiétant de constater que le Nigéria a dépassé l’Inde quant au nombre d’enfants non vaccinés, alors que sa population représente moins d’un septième de celle de l’Inde. Il nous faut maintenant redoubler d’efforts pour relever ces défis et faire en sorte que tous les enfants sans exception bénéficient de ces vaccins qui peuvent leur sauver la vie. »

« Ces données montrent également des points positifs, » note toutefois le Dr Berkley. « À travers l’Afrique, des millions d’enfants en plus bénéficient des nouveaux vaccins qui protègent contre les principales causes de pneumonie et de diarrhée. Le système de santé du Libéria se relève après les dommages causés par la maladie à virus Ebola, tandis que l’engagement de l’Inde envers la vaccination systématique continue à porter ses fruits. »

Dans les 68 pays bénéficiant du soutien de Gavi, 5,4 millions d’enfants en plus ont reçu leur seconde dose de vaccin contre la rougeole en 2016 ; 4,8 millions d’enfants en plus ont été vaccinés contre la principale cause de pneumonie et 2,3 millions en plus contre le rotavirus, principale cause de diarrhée sévère.

Les estimations de l’OMS et de l’UNICEF sur la couverture vaccinale en 2016 (WUENIC 2016) montrent que :

  • 19,5 millions d’enfants dans le monde n’ont pas reçu les trois doses de vaccin DTC (DTC3)
  • La couverture du DTC3 au Libéria a atteint 79%, alors qu’elle était seulement de 52% en 2015, tandis que la couverture en Inde a atteint 88%, contre 58% en 2000.
  • Avec 3,4 millions d’enfants qui n’ont pas reçu le DTC3 (contre 2,9 millions en Inde), le Nigéria a dépassé l’Inde en nombre d’enfants non vaccinés.
  • Dans les 68 pays où Gavi est présent, la couverture avec les vaccins Hib, pneumocoque et rougeole a nettement augmenté en 2016. La couverture vaccinale pour 3 doses de Hib (Hib3) est passée de 67% à 78%, la couverture pour le vaccin contre le pneumocoque de 35% à 41% et pour les deux doses de vaccin contre la rougeole de 43% à 50%.
  • Un quart des enfants des pays bénéficiant du soutien de Gavi sont maintenant protégés contre le rotavirus, une des principales causes de diarrhée, grâce aux vaccins soutenus par Gavi.
  • La différence de couverture du DTC3 entre les pays bénéficiant du soutien de Gavi et les pays à revenu élevé est maintenant la moitié de ce qu’elle était en 2000 (33% en 2000 ; 16% en 2016).

 

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